Les eaux usées minent la plage de St-Germain

Un léger mieux àAïn El-Turck cette saison estivale. Le fait le plus marquant cet été est lapropreté des plages. En effet, grâce au bon fonctionnement des 9 stations derelevage qui longent la côte d'Aïn El-Turck, entre St-Rock et Cap Falcon, leproblème de déversement des eaux usées dans la mer n'est aujourd'hui qu'unmauvais souvenir. Du coup, la moquette sablonneuse a retrouvé son jaune doré etl'eau de mer sa limpidité et son odeur iodée. Après une longue disette à causede la pollution, la côte d'Aïn El-Turck s'est réconciliée avec ses estivantsqui y trouvent désormais toutes les conditions favorables... ou presque. Il estvrai que certains points noirs sont encore à déplorer. A commencer par la situationde la plage de St-Germain. Cette sympathique plage sous forme de baie,coincée entre deux caps rocheux et un paysage paradisiaque, est aujourd'huidans un piteux état. Une grande canalisation d'eaux usées à ciel ouvert sedéverse à grands flots dans la mer. Les égouts ont fini par tracer leur lit surle sable, coupant la plage en deux parties isolées. L'odeur est répulsive.Selon le maire d'Aïn El-Turck, «il s'agit d'une conduite provenant du réseau deBousfer et non un branchement du réseau d'Aïn El-Turck». En tout cas, c'est une«gangrène» dans le corps de la corniche qu'il faut amputer au plus vite.