Algérie

Les eaux usées envahissent les cités El Fourssen et Azzouz



Nos réseaux d'assainissements des eaux usées sont vraiment dans un état piteux. Ils sont imprévisibles et laissent craindre le pire à chaque moment. Le choléra apparu soudainement n'était guère un hasard. L'on se demande parfois comment les projets sont réceptionnés et distribués à l'usage.La santé publique n'est-elle pas un droit tout autant que la sécurité de l'être, de ses biens, de l'environnement, de la nature, alimentaire, etc. des cités nouvellement construites laissent apparaître après un moins de temps des insuffisances graves et énormes. Si l'on a l'habitude de constater des débordements des eaux usées lors des fortes pluies ou de la fonte printanière, à Sidi Bel abbès, ce phénomène se produit même quand le ciel brille de sa couleur bleu clair. Apparemment, les causes précitées ne sont pas les seules à pouvoir occasionner des refoulements d'eaux usées. Sidi Bel abbès en a l'expérience : des bouches d'égout en saillies, non fermées, dégageant des odeurs insupportables, laissant pulluler les rats, occasionnant des dommages considérables dans les conduites, et avec le temps accélérer leur bouchage. La cité El Fourssen et celle de Azouz à sidi Djillali, en plein réseau urbain, devant le siège de la daïra, en sont l'exemple frappant qui résume cet état de fait. Les eaux usées dans la wilaya de Sidi Bel Abbès ne sont pas l'apanage des douars et patelins oubliés légitimés par certaines dégradations urbaines. Elles peuvent se vanter d'être des «eaux usées sans frontières» Plus de 4 jours que coule cette eau noirâtre sous les immeubles des cités. La ruelle, étant comme une cuvette sans avaloires, encourage ces eaux dangereuses pour la santé publique à s'entasser pour former une vaste retenue profonde que les véhicules éjectent sur les trottoirs, comme pour garnir le paysage. Aucun étage n'est épargné. L'odeur, favorisée par la chaleur, arrive jusqu'au 5e étage et envahit tout le périmètre jusqu'à la place Wiam, à l'exception, étrangement, du siège de la daïra et de ses autorités qui, probablement baignent sous la fraîcheur du climat, à l'abri de tout ce merdier. Les habitants ont crié au ras-le-bol, les citoyens qui, vu cet état, l'ont aussi exprimé, chacun à sa manière, par des lettres, des interventions directes, les journaux, pendant que d'autres, las, ont préféré se confier à Dieu Tout Puissant de les délivrer de ce marasme qui a duré sans que rien ne change malgré toute ces marches populaires.


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