Les eaux de la Step couvriront les besoins en eau

Le champ de miroirs qui s’étale sur 180.000 m2 ressemble  à des hectares de cultures sous serre. Cela n’est pas sans évoquer le problème de l’eau. Car si la question de prix de certains équipements peut être réglée par les innovations (on parle de nouvelle technologie en phase de recherche qui va permettre de chauffer directement l’eau qui sert à produire la vapeur et entraîner les turbines) le nettoyage implique une forte consommation d’eau sans compter le recyclage de l’eau ainsi utilisée. On aura besoin de 1500 m3 /jour …Un camion spécial a été retenu par le fournisseur, il a été commandé à un fabricant allemand côté carrosserie et espagnol côté équipements. Il est garé dans le parc prêt à l’emploi. Reste l’approvisionnement.La solution retenue pour l’heure, c’est le recours à l’ancienne station d’épuration construite par Sonatrach située à 25 km d’ici. Les eaux ménagères, les eaux industrielles seront utilisées une fois traitées pour couvrir les besoins de la centrale hybride. «Il y a deux procédés différents l’un de l’autre, pour les huiles ou pour les eaux usagées domestiques», nous dit le chef de la Step  M. Abdelatif Bouhassan, un ingénieur qui relève de la Sonatrach, une société qui a pris sur elle la protection de l’environnement, explique-t-il.La station traite 3.000 m3, ce qui est pleinement suffisant pour couvrir les besoins de la centrale qui en consomme la moitié. Le reste servira à d’autres tâches tel l’arrosage des arbres qui fait office de brise-vent ou la petite agriculture…