Les drones américains ont de nouveau frappé au Yémen. Au moins trente membres présumés d'al-Qaïda ont été tués et de nombreux autres blessés. Ecartelé entre une pauvreté endémique et le démembrement de l'Etat prônant le fédéralisme (6 régions autonomes et un statut spécial pour la capitale Sanaa), le Yémen vit au quotidien la menace terroriste de l'Aqpa, la succursale d'al Qaïda, nichée dans la zone montagneuse. C'est dans le camp d'entraînement de Wadi Ghadina, à la limite de la province de Chablas, qui constitue le fief d'al Qaïda, que les drones sont passés à l'attaque, après avoir provoqué, la veille, la mort de 10 combattants dans la province de Baïda et de 3 civils. Critiqué au Yémen pour les « victimes collatérales », le recours aux drones est légitimé par le président Abd Rabbo Mansour qui, en mars dernier, a estimé qu'il reste le « seul moyen pour limiter les activités d'al Qaïda et les mouvements de ses membres ». Une enquête, portant sur 25 frappes en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen, en Somalie et à Ghaza, a été lancée par l'ONU, à la demande de la Russie, la Chine et du Pakistan, sur les attaques des drones qui ont proliféré sous le mandant d'Obama.
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Posté Le : 20/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L C
Source : www.horizons-dz.com