Algérie

Les Douanes à l'écoute des opérateurs



10 milliards de dollars d'exportation hors hydrocarbures d'ici la fin 2023. C'est le pari que s'est lancé le gouvernement de Aïmene Benabderrahmane. En effet, depuis l'arrivée au pouvoir, en décembre 2019, du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l'exportation du «made in Algeria» est devenue une priorité nationale. Malgré la conjoncture économique difficile ainsi que l'impact de la pandémie mondiale de Covid- 19, le chef de l'Etat n'a cessé d'insister sur cet objectif. Chose qui a donné ses fruits puisque les prévisions de l'Exécutif annoncent un chiffre de 7 milliards de dollars d'exportation hors hydrocarbures d'ici la fin de l'année en cours. C'est deux milliards de dollars de plus que l'an dernier. Une belle avancée qui reste, néanmoins, insuffisante. Car, selon l'avis de tous les experts et opérateurs économiques, l'Algérie peut mieux faire!La bureaucratie ainsi que l'absence d'une «culture de l'export» sont pointés du doigt. Le président Tebboune l'a lui-même dénoncé, à maintes reprises, en plein Conseil des ministres. Le chef de l'Etat, qui a déclaré la guerre à la bureaucratie, a instruit le gouvernement à faire en sorte que les opérations d'exportations soient aussi faciles que d'envoyer une lettre à la poste. Les différentes institutions entrant dans ce mécanisme ont fait leur moue. La douane, qui est aux premières loges de ce mécanisme, vient d'annoncer une importance mesure prise à même de faciliter la vie des exportateurs. Il s'agit de la création de cellules d'orientation et d'écoute au profit des opérateurs économiques notamment les exportateurs. «Cela en vue de les accompagner dans leurs opérations relatives au commerce extérieur», a fait savoir, mardi dernier, un responsable à la direction générale des douanes (DGD). En effet, le directeur de la législation, de la réglementation et des systèmes douaniers à la DGD, Adel Habsa a indiqué que des mesures de facilitation douanières ont été prises au profit des explorateurs. L'une des plus importantes est l'ouverture d'un canal de communication entre l'administration douanière et les exportateurs. «Ces cellules d'orientation et d'écoute ont été installées au niveau local en vue de prodiguer des conseils et faciliter les procédures douanières», a expliqué le même responsable. «Cette démarche confirme l'attachement des services des douanes à être opérationnels et répondre aux attentes des opérateurs», a-t-il ajouté. La DGD a également publié un guide d'exportateur en trois langues (arabe, français et anglais) disponible sur son site Web, en vue de faciliter les procédures destinées aux exportateurs, a-t-il dit. Selon lui, ces facilitations douanières se déclinent en trois niveaux: les procédures, les systèmes douaniers et le contrôle. «Cela à l'effet de réduire les coûts et gagner du temps, de même qu'elles visent à augmenter la capacité de compétitivité de l'opérateur économique national pour lui permettre de trouver de nouveaux créneaux pour ses produits», a-t-il soutenu.
Le responsable a affirmé que l'administration des douanes oeuvre dans «la proximité» pour accompagner et orienter l'opérateur économique dans le domaine de l'exportation et créer un climat d'affaires «incitatif, stable et attirant». Il faut dire que cette mesure «simple» est un grand pas pris par les Douanes algériennes en direction des opérateurs économiques. Car, jusqu'ici quand ils étaient pris dans le piège de la bureaucratie, ils ne savaient pas comment en sortir. Ils faisaient face à un «silence» de l'administration, sans savoir ce qu' ils devaient faire, où ils devaient se diriger pour se sauver de ce monstre. Est-ce donc la fin de leur calvaire' Wait and see...


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