Algérie

«Les dossiers seront traités selon la nouvelle loi»



La création de nouvelles formations politiques reste tributaire du contenu de la prochaine loi sur les partis politiques. «On ne peut pas préjuger sur ce qui va àªtre cette loi sur les partis qui sera adoptée au niveau du Parlement. Si elle apporte des conditions très libérales, il y aura de la place pour tout le monde. Et s'il y a des conditions restrictives, il y aura des restrictions», affirme le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia.   Dans une déclaration à  la presse faite, hier, en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée au vote du projet de code communal, le ministre précise que ses propos «ont été mal interprétés par la presse». Il affirme qu'il n'avait pas déclaré que «de nouveaux partis seront agréés en automne». «Vous avez mal interprété mes propos la dernière fois. Je n'ai pas dit qu'il y aura agrément de nouveaux partis en automne prochain. Les dossiers des partis à  agréer seront examinés en fonction des dispositions de la loi qui sera adoptée», lance-t-il. Selon lui, «rien n'empêche les partis non agréés de se préparer pour se présenter éventuellement aux prochaines élections».   A la question de savoir le nombre de demandes d'agrément des partis réceptionnés par son département, Daho Ould Kablia se contente d'une réponse vague : «Il y a des dossiers déposés, il y a des demandes d'information et il y a des intentions de déposer des dossiers», dit-il. Mais les partis ayant déjà déposé des demandes d'agrément dénoncent le non-respect par les autorités, en particulier le ministre de l'Intérieur, des lois en vigueur actuellement, notamment la Constitution et la loi sur les partis. Ils qualifient même «d'arbitraire» la décision du ministère «qui ne leur a même pas fourni le récépissé du dépôt des dossiers d'agrément». Daho Ould Kablia répond également au MSP qui demande la révision de la Constitution avant l'élaboration des autres textes. «Cette question a été tranchée par le président de la République. Le projet de la révision de la Constitution sera présenté au nouveau Parlement et non pas à  l'actuel», déclare-t-il. Par ailleurs, le Conseil de la nation a adopté, à  l'unanimité, le nouveau code communal qui a été vivement contesté. 
 


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