Les dossiers régionaux et internationaux, une autre priorité pour le président Bouteflika

Après sa convalescence, le président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, et suite aux rencontres qu'il a eues avec les hauts responsables du pays ayant porté sur nombre de questions tant sur le plan national qu'international, il aborde le dossier régional et international, en recevant, mardi, le chef du parti tunisien Ennahdha, Rached Ghannouchi. Les deux hommes ont passé en revue la situation au niveau du Maghreb, du Sahel, du Proche-Orient et internationale d'une façon générale et ce, à la lumière des derniers développements. Le président Abdelaziz Bouteflika en donnant la priorité à cette actualité internationale brûlante et, particulièrement, à la situation qui prévaut dans le monde arabo-musulman, montre toute la préoccupation et l'inquiétude de l'Algérie face à ce qui se déroule dans son voisinage immédiat et ailleurs dans la région Moyen-Orient-Afrique. Dans ce contexte, le chef de l'Etat a, déjà, instruit le chef d'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, à prendre les dispositions nécessaires en vue de la sécurisation des frontières du pays et également à redynamiser, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, l'échange d'information et de complémentarité avec les pays voisins de l'Algérie. C'est facile à comprendre pour aller de l'avant dans cette bataille transfrontalière contre le terrorisme et les autres formes de crimes organisés, la compréhension mutuelle et la confiance entre les Etats sont des marques de force et des symptômes de victoire dans ce genre de coordination inter-Etats.Le vouloir de l'Algérie sous -jacent de sa constante politique étrangère et singulièrement de bon voisinage, se veut un autre avertissement tant à la communauté régionale qu'internationale sur la recrudescence du terrorisme un peu partout et ses nombreuses répercussions imprévisibles et dangereuses sur la sécurité des peuples. Tout indique, dans ce sens, que la diplomatie algérienne, sous l'impulsion du président Abdelaziz Bouteflika, se mettra désormais en branle pour réunir le maximum d'un consensus à garder sans cesse l'offensive commune, pour empêcher les aventuriers du terrorisme dans la région et à trouver ensemble les moyens et les voies susceptibles de prévoir le regroupement de ces hors-la-loi, surtout à infecter tout ce grand territoire. On peut dire, sans l'ombre d'un doute, que la rencontre entre le président Abdelaziz Bouteflika avec Ghannouchi s'est focalisée doublement sur deux fronts : coordonner l'action commune au niveau du Maghreb élargie aux pays du Sahel et la prolonger en direction des pays arabo-musulmans afin que tout le monde s'accorde sur cette bataille contre le terrorisme et la subversion.
On ne peut encore que spéculer qu'il est fort possible que l'Algérie organise une rencontre arabe au Sommet pour traiter de ces questions brûlantes. C'est fort possible qu'elle se tiendra dans les plus brefs délais. Le président Abdelaziz Bouteflika, en fin stratège de la politique internationale, et il l'a prouvé lors de plusieurs conférences ou forums internationaux, est en train de se pencher sur la probable tenue de cette conférence. Même si rien d'officiel n'a filtré sur la feuille de route assignée par le chef de l'Etat au ministère des Affaires étrangères dans l'exercice de ce projet, le président Abdelaziz Bouteflika semble tout décidé à déployer une large offensive sur l'arène internationale. Une véritable réponse de l'Algérie qui, fidèle à ses principes, ne ménagera aucun effort pour faire avancer les choses dans la bonne direction et d'exprimer en permanence son engagement d'affronter l'avenir et ses incertitudes de manière conjointe et solidaire dans le cadre du Grand Maghreb.