L'Algérie a célébré hier la journée maghrébine du don de sang. Dans ce
cadre, plusieurs campagnes de collecte de sang ont été organisées au niveau des
structures hospitalières de la wilaya.
Le comité des médecins résidents a organisé, les 28 et 29 du mois en
cours, une campagne de sensibilisation et de collecte de sang au niveau de
l'établissement hospitalier 1er Novembre 54.
Une action similaire a été organisée au niveau de l'hôpital pédiatrique
de Canastel. Ces actions visent à inciter les gens à se rapprocher des centres
concernés pour donner un peu de leur sang et sauver des vies humaines,
renforcer les banques de sang grâce aux donneurs réguliers est le premier
objectif de l'agence. Toutefois, beaucoup reste à faire dans une wilaya qui,
malgré une population importante et des moyens conséquents, accuse toujours un
déficit. Malgré les campagnes de sensibilisation, les donneurs se font de plus
en plus rares.
La majorité des donneurs le font parce qu'ils ont un membre de la famille
ou un ami qui a besoin d'une poche de sang. Les donneurs réguliers ne
représentent qu'un faible pourcentage du nombre global des donneurs recensés
par le CTS. Cela s'ajoute au problème des évacuations des malades des autres
wilayas, les accidentés de la route et les personnes victimes d'agression à
l'arme blanche. Des cas qui souvent ont besoin de sang. Selon des sources
hospitalières, ce problème a pour origine un manque d'organisation. En effet,
sur les 7 199 pochettes de sang livrées par le centre de transfusion sanguine
de l'hôpital d'Oran en 2011, près de 4 500 ont été destinées au centre
anticancéreux de Misserghin, 367 à l'EHU et 1 446 aux cliniques privées, selon
la même source. «Ces structures sanitaires, qui disposent d'un poste de
transfusion sanguine, sont en droit d'obtenir des pochettes de sang auprès du
CTS. Mais la contrainte réside dans l'organisation et le fonctionnement de
cette procédure de livraison des pochettes aux structures concernées. Au lieu
d'adresser les malades ou leurs proches au CTS pour obtenir le sang, les
établissements sanitaires publics ou privés devraient envoyer un représentant
compétent, avec un programme des besoins hebdomadaires, pour
l'approvisionnement en pochettes de sang», souligne notre source.
Par ailleurs, les responsables du CTS ont mis en pratique une série de mesures
incitatives à l'endroit des potentiels donneurs. Ainsi, il a été mis en Å“uvre
une série de tests de qualification sérologique aux quatre marqueurs VIH,
hépatite B et C et syphilis, indique-t-on de même source. L'introduction de ce
nouveau procédé a enregistré l'adhésion de plusieurs dizaines de jeunes
donneurs qui ont été sensibilisés sur la nécessité de promouvoir la collecte de
sang auprès de leurs familles.
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Posté Le : 01/04/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : J B
Source : www.lequotidien-oran.com