Algérie

les données climatologiques



les données climatologiques
I-Définition de la Météorologie :

La météorologie (familièrement appelée météo) est l’étude de l’atmosphère, c’est-à-dire de ses mouvements (direction et vitesse des vents) et de ses propriétés (température, pression), ainsi que des précipitations qu’elle produit (pluie, neige). La météorologie permet donc de comprendre le temps qu’il fait, mais aussi de connaître le temps qu’il fera quelques jours plus tard.

Les phénomènes météorologiques (formation des nuages, mouvements des masses d’air, etc.) ne se produisent que dans la première couche de l’atmosphère (la troposphère).

Anticyclones et dépressions

II-Définition de la climatologie.

La climatologie est une étude très scientifique du climat dans une région particulière ; la climatologie entraîne des observations et des relevés d'un maximum de paramètres possibles comme la température, les précipitations ou la vitesse maximale du vent ; ces observations et ces relevés doivent avoir été fait sur 30 ans pour avoir une idée précise sur le climat du lieu ou on pratique les observations et les relevés .

Avec toutes les informations recueillies (sur un climatogramme pour les spécialistes), nous nous rendons compte qu'il y a de nombreux climats différents.

III-Les différents types de climats :

Le climat est la météorologie moyenne sur une période d’environ 30 ans. C’est donc le « temps moyen » qu’il fait à un endroit donné du globe.

Les différences de climat sur le globe terrestre sont dues aux variations de la quantité d’énergie solaire que reçoit la Terre. Cela est directement lié à l’inclinaison des rayons solaires qui arrivent à la surface terrestre.

Quatre grandes zones climatiques existent de l’équateur (climat plus chaud) aux pôles (climat plus froid) :

1. Le climat équatorial chaud et humide au niveau de l’équateur : la température reste inférieure à 35 °C (perte de chaleur par évaporation) mais toujours supérieure à 18 °C (les nuages retiennent la chaleur) ; la température varie peu dans la journée et durant l’année ; la pluie tombe au cours des deux saisons des pluies (mars et septembre).

Les grandes forêts de la planète se situent sous ce climat (forêt amazonienne en Amérique du Sud, forêt indonésienne en Asie).

2. Le climat tropical entre l’équateur et les tropiques (tropique du Cancer au nord, tropique du Capricorne au sud) : il existe une seule saison des pluies (en été dans l’hémisphère Nord, en hiver dans l’hémisphère Sud) ; les précipitations sont extrêmement basses (inférieures à 250 mm) ; les températures sont toujours élevées la journée (maximales de 40 à 50 °C), mais les nuits sont toujours très froides ; au niveau des tropiques, des anticyclones entraînent des climats très chauds et sans pluie.

Les grands déserts chauds de la planète se situent sous ce climat (le désert du Sahara en Afrique, le désert Victoria en Australie).

3. Le climat tempéré au niveau des latitudes moyennes : les saisons sont bien marquées avec des étés relativement chauds et des hivers humides ; ce climat est globalement doux, avec des températures et des précipitations modérées.

La majorité des habitants de la planète habitent sous ce climat (c’est celui que connaît la France).

4. Le climat polaire entre les cercles polaires et les pôles : il est caractérisé par peu de précipitations et des températures très basses — rarement supérieures à 0 °C (les rayons solaires sont très inclinés) ; deux grandes régions polaires sont toujours recouvertes de neige et de glace : l’Arctique (Groenland, Sibérie) dans l’hémisphère Nord, et l’Antarctique (plus de 3 km d’épaisseur) dans l’hémisphère Sud ; les plus basses températures du globe sont observées sous ce climat (- 88 °C en Antarctique).

Variations et nuances de climats

-Ces quatre grands climats connaissent des variations en fonction du relief (il y a plus de pluie près des montagnes car elles arrêtent les nuages), de la proximité des océans (le climat maritime est caractérisé par des étés frais, des hivers doux, et de faibles pluies toute l’année), de la force et de la direction des vents.

Ainsi, chaque grande zone climatique présente des nuances qui donnent naissance à de nombreux sous-climats. Par exemple, le climat tropical est divisé en climat semi-aride, aride, tropical sec et tropical humide. En France, on rencontre aussi le climat méditerranéen, qui est caractérisé par des étés chauds (avec des sécheresses), des hivers doux et des pluies importantes en automne.















IV- La relation entre la climatologie et la météorologie :



La climatologie est certes une science différente de la météorologie mais elle est nécessaire aux météorologues pour déterminer le climat présent dans un endroit précis de la planète. Enfin, je vous dirai mon point de vue quant aux conséquences d'un réchauffement de la planète.

Par exemple l’étude de pluie intense au nord du canada pour la période 1961-1970.

La climatologie élargie les notions et les concepts de la météorologie en les appliquant a des systèmes a la surface dans le sens et du temps.



























































I-Station météorologique :

Une station météorologique est ensemble de capteurs qui enregistrent et fournissent des mesures physiques des paramètres météorologiques liées aux variations du climat.Les variables à mesurer sont la température, la pression, la vitesse et direction du vent, l'hygrométrie, le point de rosée, la pluviométrie, la hauteur et le type des nuages, le type et l'intensité des précipitations ainsi que la visibilité. Les stations peuvent comporter des capteurs pour toutes ou une partie seulement de ces informations, selon leur type : agro-météorologique, d’aéroport, météo routière, climatologique, etc. Les données qu'on en obtient peuvent être envoyées directement comme rapport météorologique, dans le cas d'une station automatique, ou faire partie des observations METAR émises par un observateur humain.

I-1 : exemple du contenu de la station de Taher :

Cette station contient les instruments suivants :















II- Les satellites :

Les satellites sont un outil d'exploration de l'Espace et d'observation de notre planète. Ils sont également indispensables pour les réseaux de télécommunication dans le monde entier.

On distingue donc différents types de satellites, souvent nés de la recherche militaire et des objectifs qui lui sont liés (connaître les positions de l'ennemi, communiqué avec l'ensemble des troupes, etc.).

II.1- Types des satellites: Il existe deux grands types de satellites:

• Les satellites géostationnaires :

Les satellites géostationnaires, tels que METEOSAT (européen) ou GOES (américain) se déplacent à une altitude d'environ 36000 km et chacun d'entre eux a la capacité de fournir de manière quasi-continue des images et des services de télécommunications au-dessus d'une large région de la planète. Chaque satellite peut produire des images plein-disque couvrant pratiquement un quart de la surface terrestre jour et nuit.

Alors que le premier satellite météorologique géostationnaire était lancé en 1966 par les américains, le programme Européen a débuté en 1977 avec le lancement par l'Agence Spatiale Européenne de Meteosat 1. Le dernier exemplaire de cette série, Meteosat 7, a été lancé en septembre 1997.

• Les satellites défilants(polaires):

Les satellites défilants utilisés en météorologie tournent autour de la Terre sur une orbite quasi circulaire passant près des pôles, à une altitude un peu inférieure à 1 000 km. Ils font le tour de la Terre en près de deux heures. Pour la majeure partie d'entre eux, l'orbite est 'héliosynchrone', ce qui signifie que le plan de l'orbite suit le déplacement apparent du Soleil autour de la Terre. De la sorte, les points de la Terre situés sur un même parallèle sont tous survolés à la même heure solaire.

Comme les satellites géostationnaires, les satellites défilants météo sont munis d'un imageur à plusieurs canaux qui vise la surface de la Terre. L'image d'une partie du globe terrestre est obtenue en combinant la progression du satellite sur son orbite et le balayage de l'imageur dans la direction perpendiculaire à sa trajectoire. L'imageur permet de surveiller les masses nuageuses sur l’ensemble de la terre et notamment dans les régions polaires qui échappent à la vue des satellites géostationnaires.



II.2- À quoi sert un satellite météorologique?

 satellites géostationnaires:

o ils permettent d'observer toujours le même endroit sur la Terre;

o pour cela ils tournent à la même vitesse que la Terre et paraissent donc immobiles lorsqu'on les regarde dans le ciel;

o ils sont placés à 36 000 km au-dessus de la surface terrestre;

o ils couvrent environ 1/3 de la planète (surtout les régions peuplées,ils ne representent pas bien les régions polaires;

o ils tournent sur eux-mêmes à 100 tours par minute;



Fig.01 : satellites géostationnaires

 satellites défilants( polaires):

o ils permettent d'observer tous les endroits sur la Terre;

o pour cela ils font le tour de la Terre d'un pôle à l'autre;

o ils sont placés de 600 à 900 km au-dessus de la surface terrestre;

o ils sont bons pour les régions polaires;

o ils ont comme inconvénient de ne passer que deux fois par jous sur chaque point de la planète;



Fig.02 : satellites défilants

II.3- Exemples des images satellites :

II.3.1 : images satellites de terre :



Fig.03 : images satellites de terre.

II.3.2- Image satellite de l'Europe prise par MSG 1 (ou Met osât 8)

Premier d’une série de quatre satellites Met osât de deuxième génération, le satellite géostationnaire MSG 1 (ou Met osât 8), lancé le 28 août 2002 à bord d’une fusée Ariane 5, contribue non seulement à l'établissement de bulletins météorologiques toujours plus précis (prévision d'orages violents et de nappes de brouillard), mais également à la surveillance de l'environnement à grande échelle. Cette image satellite d'une Europe quasi sans nuages a été prise le 10 août 2003.

ESA/CNP/Corbis.



Fig.04 : Image satellite de l'Europe





III- Les facteurs climatiques :

Le climat joue un rôle fondamentale dans la distribution et la vie des êtres vivants.il dépond de plusieurs facteur : la température, la précipitation, l’humidité, l’évaporation, le vent, la lumière, la pression atmosphérique.

La mesure des facteurs climatiques se fait grâce à des appareils disposés dans un abri météorologique.

• Abris météorologiques :

Abris météorologiques professionnel en bois ou en plastique ABS conçus pour accueillir et protéger des instruments comme les thermo- hygrographes, les thermomètres à minima/maxima, les psychromètres et évaporomètres Piche. Les modèles monocapteurs ne peuvent contenir qu'une seule sonde, il en existe deux types, à ventilation naturelle ou à ventilation forçée. Pour ces derniers, un petit moteur actionne une hélice qui renouvelle l'air dans la chambre du capteur.



Fig.05 : abri météorologique.























Fig.06 : les instruments qui se trouve dans l’abri météorologique



III.1- Température :

Dans l'air, il existe des particules d'eau aux propriétés physiques fortes différentes ; si bien que lorsque 2 particules d'eau se rencontrent, il y a interaction (elles ne se mélangent pas) ce qui entraînent des échanges d'énergie très importants qui donnent naissance à la température. Ces transferts d'énergie peuvent avoir lieu grâce à la conduction : transfert de la chaleur d'un point à un autre sans que les propriétés physiques de la particule d'air soient modifiées.

III.1.1- Les unités :

-Le degré Celsius ou Centigrade (°C) : On place un thermomètre dans la glace fondante. On repère la température. On place le même thermomètre dans l’eau bouillante. On repère encore la température. On divise l’intervalle entre les 2 valeurs par 100, on obtient 1°C.

-Le degré Fahrenheit (°C) : C’est l’unité américaine : T (°F) = 1,8 x T(°C) 32.

-Le degré Kelvin (°K) : C’est l’unité des physiciens : T(°K) = T(°C) 273,15.

III.1.2- Température de l’air :

La température de l’air résulte de nombreux facteurs : rayonnement solaire incident, rayonnement émis par le substrat, éventuelle apports issus de la mobilité de l’air, densité de l’air quantité d’énergie consommée pour l’évapotranspération.la température moyenne de la basse atmosphère plantaire est de 14°C, mais cette valeur recouvre une forte hétérogénéité spatiale et une variabilité temporelle élevée.



III.1.2.1- Mesure de la température de l’air :

La température de l’aire est toujours mesurée à l’ombre sous abri. Dans une station météorologique en dispose d’un thermomètre sec que mesuré la température de l’air ambiant et d’un thermomètre mouille qui donne la température à laquelle se produiraient les précipitations la comparaison) des deux lectures permet de calculer la température de l’air.

La température de l’air c’est éloignent fréquemment des températures des sols, dont la conductibilité thermique est très différentes.

III.1.3- Température de sol :

La température du sol constitue une donnée essentielle pour l'étude de divers projets de construction; elle est indispensable par exemple pour la conception des pistes d'aéroport et des routes, la détermination de la profondeur à laquelle les canalisations d'alimentation en eau des bâtiments peuvent être installées sans risque de gel, l'excavation des fondations et la conception et la construction des sous-sols des bâtiments. Comme la conservation de l'énergie se révèle de plus en plus nécessaire, les données Sur la température du sol sont un aspect important du calcul des besoins énergétiques, par exemple pour déterminer les pertes de chaleur dans les sous-sols ainsi que pour examiner la possibilité d'utilisation du sol comme source pour les pompes à chaleur. Il incombe donc aux ingénieurs et aux architectes qui doivent faire face à ces problèmes de connaître les facteurs déterminant les températures du sol et de savoir comment ces températures varient selon la saison et la profondeur du sol.

III.1.3.1- mesure de la température du sol :

Se mesure à l’aide de thermomètre sondes enfoncés à divers profondeurs : 10, 50 ou même

100 cm.

III.1.4- Quelques records de mesure de température :

En France :

La plus élevée : 44 °C à Toulouse le 8 Août 1923 .

La plus basse : -41 °C à Mouthe le 17 Janvier 1985 .

Dans le monde :

La plus élevée : 58 °C à El Azzizia (Libye) le 13 Septembre 1922.

La plus basse : -88 °C à Vostok (Antarctique) le 21 Juillet 1983.









III.1.5 - Les appareils de mesure :

. Le Thermomètre :

C’est sûrement l’un des instruments qui est le plus connu de tous. Il permet de mesurer la température de l’air. Galilée contribue à créer le premier thermomètre en 1597. L’unité légale utilisée pour indiquer une température est le degrés Celsius(°C), cependant, dans les pays anglo-saxons on utilise le degré Fahrenheit(°F) avec comme équivalence : 0°C=32°F et 100°C=212°F.

1. Le thermomètre de Galilée :

Bien que le thermomètre fut inventé par le hollandais Christian Huyguens (1629-1695), Galilée avait déjà imaginé en 1597 une méthode pour mesurer la température de l'air : elle consistait à insérer dans un tube une espèce chimique sensible aux variations de la température de l'air ; c'est ainsi qu'il devait injecter du mercure, ce qu'il n'apufaire.

Le mercure monte ou descend en fonction de la température.

2. Le thermomètre crécelle :

Vous en avez un exemple ici. Il faut tourner la crécelle pendant au moins deux minutes à l'abri des rayons solaires pour pouvoir définir la température de l'air sec. Instrument idéal pour les personnes qui vont en mer.

3. Le thermomètre à bulles :

Marche comme un thermomètre normal sauf qu'ici il y a des boules qui nagent dans un liquide chaque boule portant un numéro correspondant à la température en °C ; si une boule de numéro 10 arrive en haut du tube, il correspond à la température ambiante (ici 10 °C).

4. Le thermomètre à maxima et à minima :

Le thermomètre à maxima et à minima fonctionne avec une réserve d'alcool qui donne la température minimale et une réserve de mercure qui donne la température maximale.

5. Thermo-hygrographe :

Un thermo-hygrographe est un instrument qui mesure simultanément la température et l'humidité relative de l'air ambiant en fonction du temps et les enregistre sous forme de graphe.













ï￾¶ Images de quelques instruments :





















Fig.07 : Ceci est un thermomètre à minima et maxima



*

Fig.08 : Un thermo-hydrographe à cylindre.











































Fig.09 : thermomètre au sol(max&min)









Fig.10 : Ceci est un thermomètre à minima et maxima (température de sol 30 &50 cm ).









III.2- Précipitation :

En météorologie, le terme précipitation désigne des cristaux de glace ou des gouttelettes d'eau qui, ayant été soumis à des processus de condensation et d'agrégation à l'intérieur des nuages, sont devenus trop lourds pour demeurer en suspension dans l'atmosphère et tombent au sol ou s'évaporent en Verga avant de l'atteindre.

-Les précipitations (pluie ou neige) sont mesurées à la surface de la terre en millimètres. Le terme ‘lame d’eau tombée’ La pluie est également employé pour quantifier les précipitations

La pluie correspond à des précipitations sous forme de petites gouttelettes d’eau liquide. Le diamètre de ces gouttes d’eau est généralement supérieur à 0,5 mm (millimètre) et peut atteindre jusqu’à 3 mm. La vitesse de la pluie qui tombe est proportionnelle à la taille des gouttes d’eau de pluie ; elle peut atteindre 30 km/h.

III.2.1- Types de la précipitation :



Fig.11 : les types de la précipitation.

III.2.2- Les appareils de mesure :

.Pluviomètre :

Le pluviomètre est un instrument météorologique destiné à mesurer la quantité de précipitations (surtout la pluie) tombée pendant un intervalle de temps donné. On présuppose que l'eau des précipitations est uniformément répartie et qu'elle n'est pas sujette à évaporation1. Le résultat de la mesure s'exprime en millimètres ou bien en litres par mètre carré. Ainsi, 1 mm d'eau récupérée dans le pluviomètre équivaut à 1 litre d'eau de pluie tombée sur 1 m2, selon la masse volumique de l'eau.



Fig.12 : Pluviomètre

.Pluviographes :

Pluviographe enregistrant les données de précipitations d'un pluviomètre à augets basculeur

Les pluviomètres ci-dessous sont tous munis d'un système d'enregistrement. À l'origine, le pluviographe était un stylet inscrivant en continu les données - hauteur de précipitations et temps écoulé - sur un papier gradué se trouvant près de l'appareil. Par la suite, le signal provenant du pluviomètre a été transmis par fil à un enregistreur similaire situé dans le bureau du technicien en météo prenant les relevés. Ceci permettait à ce dernier de faire des observations plus rapidement et à n'importe quel moment sans avoir à chaque fois à se déplacer à la station météorologique.

Les données sont maintenant envoyées à un enregistreur numérique qui peut transmettre ces informations à un réseau de distribution d'utilisateurs. Cela permet l'utilisation de stations météorologiques automatiques. Ces données peuvent être traitées pour donner les taux instantanés de précipitations, horaires, quantité totale… etc.



Fig.13 : pluviographe

.Le radar météorologique:

Le radar météorologique émet un signal d'une longueur d'onde assez petite par rapport à la taille des précipitations (pluie, neige, grêle), mais restant toutefois assez grande pour permettre de 'passer à travers' le système pluvieux et ainsi pouvoir mesurer à assez grande distance, et ensuite mesure le signal retourné. L'intervalle de la longueur d'onde se situe entre 1 et 10 cm (entre 3 et 30 GHz).

Le radar mesure la réflectivité du radar qui dépend des propriétés des hydrométéores. La réflectivité est ensuite convertie en intensité des précipitations.

-Types de radars météorologiques:

Les radars météorologiques sont classés selon leur bande de fréquence micro-ondes. Les types les plus fréquents sont : bande S (10 cm), bande C (5 cm) et bande X (3 cm). Plusieurs facteurs influencent le choix d’une bande de fréquence. Les courtes longueurs d’onde sont plus sensibles mais ont une atténuation plus forte dans la précipitation que les systèmes à plus grande longueur d’onde. Pour une résolution fixée, le système à grande longueur d’onde requière une plus grande antenne, ce qui est beaucoup plus dispendieux.





- Avantage de radar météorologique:

Les radars météorologiques Doppler permettent les mesures de précipitations à haute résolution (largeur de faisceau de l’ordre de 1 degré et moins, et résolution en distance de 250 m à 1 km) sur de larges volumes atmosphériques (typiquement, un cercle de 200 km de rayon) et à un taux d’échantillonnage relativement élevé (typiquement toutes les 5 minutes).

- image de radars météorologique :



Fig.14 : Image radar des précipitations pour la Romandie

III.3- L’humidité :

C'est la quantité de vapeur d'eau qui se trouve dans une particule d'air. L'humidité est présente en permanence dans l'atmosphère et même au niveau du Sahara, La raison est la suivante : les rayons du Soleil réchauffent la surface de la Terre et provoque l'évaporation de l'eau. A l'inverse, l'humidité peut être absorbée, c'est le processus d’hygroscopique.

Il arrive à un moment donné qu'une particule d'air soit saturée en vapeur d'eau mais pas tout le temps ; l'humidité relative est donc la quantité d'eau présente dans une particule d'air sur la quantité d'eau que peut contenir la particule d’air.









III.3.1- Les appareils de Mesure :

. Hygromètre à cheveu :

L'hygromètre le plus simple est l'hygromètre à cheveu, qui utilise la propriété du crin de cheval ou du cheveu humain de s'allonger ou se raccourcir lorsque l'hygrométrie varie. L'allongement du cheveu est de l'ordre de 2% lorsque l'humidité (relative) varie de 0 à 100%.

De manière anecdotique, les cheveux blonds sont plus sensibles aux variations d'humidité que les cheveux bruns.

L'hygromètre à cheveux est peu fiable étant donné qu'il est aussi fortement sensible à la température.



Fig.15: Hygromètre à cheveu.

.psychromètre :

Un psychromètre est un instrument de mesure destiné à connaître des caractéristiques énergétiques de l'air humide. C'est l'anglais William Cullen qui découvrit le principe du psychromètre en 1777.

Il est constitué de deux thermomètres mesurant au même moment et au même endroit la température de l'air (dite température sèche) et sa température humide. Pour mesurer la température humide (ou température du thermomètre mouillé), il faut techniquement que le deuxième thermomètre soit entouré d'une mèche imbibée d'eau liquide et que l'air humide en contact avec ce thermomètre s'écoule autour de celui-ci avec une vitesse suffisante. Ainsi, en régime permanent, le séchage de la mèche humide provoque une baisse de température isenthalpique jusqu'à saturation de l'air en contact immédiat avec le thermomètre.

La différence entre ces deux températures données par le psychromètre permet d'accéder à l'ensemble des données énergétiques de l'air humide et en particulier son humidité relative. L'utilisation d'un abaque permet de connaître l'humidité relative. La différence de température peut atteindre plusieurs degrés Celsius.



Fig.16: Le Psychromètre.



• Point de rosée :

Le point de rosée est une mesure directe de la quantité de vapeur d'eau contenue dans l'air. En météorologie, on se sert de l'écart entre la température et la température du point de rosée pour connaître les conditions d'humidité de l'air ambiant.

L'air que nous respirons contient une certaine quantité d'eau sous forme de vapeur (gaz); cette vapeur est invisible mais elle est bien présente.

Or une masse d'air peut contenir une quantité maximale de vapeur d'eau; au-delà de cette quantité, la vapeur d'eau se condense en gouttelettes liquides.

Aussi, l'air chaud a pour caractéristique de 'tolérer' une plus grande quantité de vapeur d'eau que l'air froid. Par exemple, en hiver, la vapeur d'eau que nous expirons se condense au contact de l'air, phénomène qui ne se produit pas l'été.

L'air qui se refroidit atteindra donc éventuellement une température à laquelle il ne peut plus tolérer la quantité de vapeur d'eau qu'il contient. La vapeur d'eau se condensera et l'air expulsera son surplus d'eau sous forme liquide. On dit alors que l'air a atteint la température du point de rosée.

La nuit, lorsque l'air se refroidit, le point de rosée nous indique par exemple la température à laquelle se formera la rosée ou le brouillard.

Le point de rosée est donc une mesure de l'humidité de l'air; plus l'air est sec, plus la différence de température entre l'air et le point de rosée est grande. Plus l'air est humide, plus l'écart est petit.

III.4- L’évaporation :

L'évaporation est le passage de la phase liquide d'une substance à sa phase gazeuse. Comme toutes les matières, l'eau est constituée de molécules qui s'attirent mutuellement et vibrent plus ou moins fort selon leur énergie cinétique (vitesse). L'énergie cinétique des molécules d'eau est d'autant plus grande que leur température est haute. La force d'attraction des molécules du liquide rend difficile l'échappement des molécules de la surface du fluide vers l'atmosphère.

D'après vous, les molécules d'eau vibrent plus fort quand la température de l'eau :

• Diminue

• Augmente



Seules les molécules d'eau les plus énergétiques arriveront à briser la force d'attraction pour s'arracher de la surface du liquide et se retrouver sous forme de vapeur dans l'air. Les molécules les plus énergétiques sont les plus chaudes et lorsqu'elles s'échappent en emportant leur chaleur, l'énergie cinétique moyenne de la masse d'eau (c'est-à-dire la température) diminue.



Fig.17: explique l’état d’évaporation.



III.4.1- Les appareils de Mesure :

.évaporimetre de PICHE :

Il permet d'évaluer l'importance de la vitesse d'évaporation d'un volume d'eau donné (exprimée en mm par jour, par mois ou par an). Le pouvoir évaporant de l'air est mesuré par l'intermédiaire d'une surface normalisée imbibée d'eau.





Fig.18: évaporimetre de PICHE.



.Bac d’évaporation :

Il permet de mesurer l''importance normalisée de la vitesse d''évaporation d'un volume d'eau donné (exprimée en mm par jour, par mois ou par an). Cette donnée dépend exclusivement du pouvoir.

III.5- Le vent :

Les vents sont souvent classifiés selon leur force et la direction d’où ils soufflent. Il existe plusieurs échelles de classification des vents dont les plus connues sont l'échelle de Beaufort et l'échelle de Foujita. La première classe les vents soutenus selon treize niveaux qui vont de la brise à celui des vents de force d'ouragan, en passant par la force de coup de vent et de tempête. La seconde classifie la force des vents dans une tornade.

Les pointes de vents au-dessus du vent moyen sont appelées rafales. Des vents violents associés à un orage sont appelés rafales descendantes, connues en mer comme des grains. Des vents violents sont associés avec plusieurs autres phénomènes météorologiques tels les cyclones tropicaux, les tempêtes et les tornades.

Le premier instrument de mesure du vent est celui de la girouette, invention de la Grèce antique destinée à indiquer la direction du vent. Nous devons la première description scientifique des phénomènes éoliens à Evangelista Torricelli qui mit en évidence la pression atmosphérique de l'air avec son baromètre et à Blaise Pascal qui fut le premier à décrire le vent comme un mouvement de l'air1, un courant d'air plus ou moins puissant ainsi que la diminution de pression avec l'altitude puis Robert Hooke construira le premier anémomètre. Benjamin Franklin se lancera lui dans les premières descriptions et analyses de vents dominants et de systèmes météorologiques.

 De quelle direction souffle le vent?

La direction du vent est celle de sa provenance. On dit un vent du nord, quand le vent provient du nord et se dirige vers le sud.

 La vitesse du vent :

On catégorise les vents selon diverses échelles. Il est à noter que les vitesses terrestres et maritimes ne sont pas équivalentes. La vitesse des vents s'exprime en kilomètres à l'heureux en nœuds (environ 1,85 km/h par nœud). En prévision nautique, deux unités sont souvent utilisées. Tout d'abord, une échelle graduée de 0 à 12 qu'on appelée 'échelle de Beaufort'.

• 0 (30 donc : le climat de la ville de Jijel est très humide.

*l’indice de Martonne mensuelle (avril):

i= 12 p/t 10= (183,8).12/15,2 10

=87,87.

i>30 donc : le climat de la ville de Jijel est très humide.

2- calcul Quotient pluviothermique indice d’EMBERGER :

Q=100P/ (M m) (M-m)

Q=100 .1116, 7 / (27 ,4 11,6) (27 ,4-11,6)=181,22

Q>100 donc le climat méditerranéen de la ville de Jijel est humide.

II- Représentation graphique :

1- Diagramme thermique :



Fig.24: Diagramme thermique de la ville de Jijel(2009)

























2- Diagramme pluviothermique.





Fig.25: Diagramme pluviothermique de la ville de Jijel(2009).































3- Diagramme ombrothermiques :









Fig.26: Diagramme ombrothermiques de la ville de Jijel(2009).















4- Climatogramme.









Fig.27: Climatogramme de la ville de Jijel (2009).





















5- La rose du vent :

Fig.28:la rose du vent, période : 1988-2007-station : Jijel aéroport.























6-Etage bioclomatique :





Fig.29 :l’étage bioclimatique de la ville de Jijel.





*La wilaya de Jijel : humide à héver chaud.


لماذا لا تنشرون معيات المحطاة الجوية للسنواة الماظية
نجار حمادوش - براكنية سجرارة معسكر, Algérie

15/02/2015 - 241610

Commentaires

Bonjour, j'ai lu votre article sur la météorologie à jijel c'est trés intéressant. je travail sur le solaire thermique et je serais reconnaissant si vous me donner des information sur l’ensoleillement et la température moyenne à Jijel, un logiciel, une publication un site web qqch comme ça Merçi d'avance de l'intérêt que vous accorderez à ce message. Salam.
L.Ahmed - Etudiant - Jijel, Algérie

21/03/2012 - 29113

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