Après la grogne des travailleurs journaliers qui réclament des contrats, ce sont d’autres catégories qui rejoignent le mouvement de protestation pour exprimer leur ras-le-bol. Un représentant de l’UGTA a été dépêché pour s’enquérir de la situation. Mais cela semble trop tard pour entamer des négociations. «Une liste des revendications leur a été transmise bien avant. Ils ont attendu que ça explose pour venir. Il n’y a rien à dire. Nous exigeons la satisfaction de nos revendications», réclame un protestataire qui menace de recourir à la grève de la faim dans le cas où l’action d’aujourd’hui n’aura pas d’écho positif.
Ce travailleur est revenu sur la situation des journaliers qu’il juge lamentable. «Il y a des journaliers qui travaillent depuis 7 ans sans aucun espoir de décrocher un contrat», déplore-t-il.
Pour le reste des travailleurs leurs conditions sont loin d’être satisfaisantes. Pour rappel, ces travailleurs du port d’Alger revendiquent l’augmentation des salaires, les primes de risque et d’ancienneté. Certains réclament également l’assainissement de certains endroits du port où le terrain est accidenté. Pour les dockers, qui travaillent au jour le jour, leurs conditions socioprofessionnelles sont insoutenables, d’après leurs témoignages. Le volume horaire, le travail de nuit et le week-end sont des points soulevés à maintes reprises sans qu’il n’y ait une réelle prise en charge.
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Posté Le : 18/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djedjiga Rahmani
Source : www.elwatan.com