Algérie

Les divergences persistent entre chiites et sunnites



Le président du Parlement, Ossama Al Noujaifi, avait annoncé cette réunion pour tenter de sortir le pays d’une crise qui paralyse les institutions et menace le fragile équilibre entre chiites, majoritaires dans le pays, et sunnites, un an après la formation d’un gouvernement d’unité nationale. Ces cinq derniers jours, un mandat d’arrêt a été lancé à l’encontre du vice-Président sunnite Tarek Al Hachémi, le chef du gouvernement chiite, Nouri Al Maliki, a réclamé le limogeage du vice-Premier ministre sunnite, et le bloc parlementaire Iraqiya, soutenu par les sunnites, a décidé de boycotter l’Assemblée et le gouvernement. Jeudi, les violences sont venues s’ajouter à cette tourmente politique, avec une vague d’attentats apparemment coordonnés qui a fait au moins 60 morts et des centaines de blessés à Baghdad, quelques jours après le départ des derniers soldats américains du pays. «Hier, l’Alliance nationale (une coalition des partis religieux chiites) avait indiqué que le bloc Iraqiya devrait (d’abord) cesser de boycotter le Parlement et le gouvernement, et qu’ensuite, il y aurait une réunion des groupes politiques», a-t-on signalé. Dans une interview à la BBC en arabe, M. Hachémi a de nouveau accusé hier le Premier ministre d’avoir «provoqué une crise, difficile à contrôler».
Selon lui, les attentats meurtriers qui ont secoué la capitale jeudi ont eu lieu parce que «les autorités dans le pays étaient occupées à pourchasser les patriotes».    


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