TLEMCEN - Le romancier Mohamed Lamine Benrabie, qui a obtenu trois prix littéraires nationaux, a souligné lundi à Tlemcen que les distinctions permettent aux écrivains et romanciers de s'affirmer sur la scène littéraire et intellectuelle et représentent pour eux une incitation à aller de l'avant.
"Les jurys des différentes compétitions littéraires sont présidés par des universitaires qui évaluent les œuvres par mérite", a-t-il dit, lors d'un colloque national sur les nouvelles expériences dans le roman en Algérie, organisé au palais de la culture "Abdelkrim Dali" à l'occasion de la célébration du mois du patrimoine.
Cet homme de lettres de la wilaya de M'sila a indiqué qu’il avait à son actif trois œuvres primées dans le domaine du récit depuis 2011, à savoir "Itr eddahcha" (Senteur de la surprise) qui a remporté le prix de la Ligue de wilaya de la pensée et de la créativité à Oued Souf, "Bouh el wadjaa" (Déclaration de douleur) ayant obtenu le prix "Ali Maachi" initié par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika et "Qods Ellah esserri" (Sacro-saint de Dieu" qui a gagné le prix "Taher Ouattar".
Evoquant son expérience, la romancière Nahed Boukhalfa de Tébessa a fait savoir pour sa part que la lecture aidait à développer ses facultés et performances. Selon elle, la lecture lui a permis d'éditer son roman "Rassa'il ountha" (Lettres féminines) à un âge précoce, ainsi qu'un autre ouvrage dans la littérature pour enfants intitulé "Thourathiate" (patrimoines) qui est un guide pour découvrir les monuments de la ville de Tébessa.
De son côté, le romancier Abdelwahab Benmansour de Tlemcen a souligné que l'écriture d'un roman devait se faire sur plusieurs années, l'écrivain étant appelé à effectuer des recherches en sciences, philosophie et histoire et de s'inspirer d'idées et d'informations nécessaires pour aboutir à une œuvre "parfaite".
Organisée par le Palais de la culture "Abdelkrim Dali" de Tlemcen, cette rencontre dédiée à "Dihya Lwiz" a été marquée par la projection d'un documentaire sur cette romancière algérienne née en 1985 à Béjaia et décédée en 2017.
Dihya Lwiz a publié plusieurs romans, dont "Un corps m’habite" et "Entre le ciel et la terre" en langue amazighe. Elle a remporté le "prix Mohamed Dib" pour le roman amazigh en 2016 à Tlemcen.
Le programme de cette rencontre d’une journée a comporté aussi une présentation d'expériences des participants de neuf wilayas du pays dans le domaine de l'écriture du roman.
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Posté Le : 06/05/2018
Posté par : litteraturealgerie
Source : APS