L'ancien ministre de l'Agriculture dans les gouvernements de Sid Ahmed Ghozali et Belaïd Abdeslam, au début des années 1990, Mohamed Elyes Mesli, a mis le doigt sur d'énormes disfonctionnements en la matière dans son livre «L'agronome et la terre » (Editions Alpha, 2007). A cet égard, il estime que «la procédure d'octroi de crédits est longue, fastidieuse, compliquée et coûteuse». Au sujet du PNDRA, il relèvera des ratages considérables en soulignant que «le plan n'est pas sans intérêt. Bien au contraire. Judicieusement conçu et bien mené, il aurait pu àªtre salutaire pour l'agriculture. L'absence d'implication forte de la profession et des autres acteurs, associée à un déficit de vigilance, a permis toutes sortes de commentaires défavorables, certains justifiés d'autres non. Le secteur a manqué l'occasion de faire endosser le programme par la société dans son ensemble (…) ». D'une façon, l'ancien ministre estime que «le problème de l'agriculture sera considéré réglé le jour où le marché sera régulièrement approvisionné, les prix quelque peu stables, relativement rémunérateurs pour les fellahs et acceptables pour les consommateurs. Lorsque la production céréalière ne dépendra pas exclusivement de la pluviométrie».Â
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Posté Le : 07/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mohamed Naili
Source : www.elwatan.com