Algérie

Les discussions se poursuivront le 5 octobre prochain à Paris et New York Fin de l'université d'été du Snapest



Les discussions se poursuivront le 5 octobre prochain à Paris et New York Fin de l'université d'été du Snapest
L'université d'été du Syndicat national autonome des professeurs du secondaire et du technique (Snapest) placé sous le thème : «Solidarité avec les peuples en lutte», qui a débuté le 17 août dernier, s'est clôturé ce mardi.Pour le SG du syndicat, M. Meziane Meriane, elle a été l'occasion de débattre de nombreux problèmes que traversent les systèmes éducatifs de la Tunisie, la Belgique, la France et l'Algérie.
Chaque intervenant a émis une série de propositions afin de parvenir à un droit à l'éducation et à un enseignement de qualité.
«La table-ronde a regroupée de nombreux intervenants étrangers qui ont tous exposé les lacunes de leurs systèmes éducatifs respectifs ainsi que les mesures pour y remédier. Une résolution finale a été élaborée et les intervenants ont insisté pour que le dossier de l'enseignement technique fasse l'objet d'une expertise.
De notre côté, l'on a souligné que nous poursuivrons notre lutte afin de parvenir à un enseignement de qualité. J'estime que cette université d'été a été un franc succès et que les débats ont été à la hauteur des enjeux que vit le secteur. C'est d'ailleurs dans ce sens que l'Internationale de l'éducation, présente lors de nos ateliers, a appelé à poursuivre les discussions sur la problématique «d'une éducation de qualité à travers le monde» lors de deux réunions qui se dérouleront simultanément à Paris et à New York le 5 octobre prochain. Nous devons dès lors préparer nos recommandations que nous exposerons lors des débats», a-t-il dit.
Questionné sur ce qu'ont pu apporter les contributions des intervenants étrangers, il a indiqué qu'une idée avait retenue son attention à savoir la nécessité d'introduire une éducation à la citoyenneté au sein du cursus scolaire.
«L'apprentissage de la démocratie, le respect des valeurs que l'on partage, l'initiation au culture afin de devenir un citoyen du monde, l'apprentissage de la tolérance sont autant de notions qui doivent être assimilées par un jeune car elles lui permettront d'être un citoyen éveillé, que ce soit à l'école ou à l'extérieur. Nous avons besoin de bâtir une société où nos jeunes auront droit au chapitre et auront une conscience du monde qui les entoure», a-t-il préconisé, ajoutant qu'il a également pris note des expériences des autres pays dans les domaines du recrutement et de la formation des enseignants car selon lui, ils sont au c'ur des problématiques qui secouent le système éducatif algérien.
Interrogé sur les propositions qui devraient être appliquées en Algérie, il a fait savoir que de nombreuses suggestions ont été formulées par différentes forces syndicales lors des consultations régionales organisées sous
l'égide du ministère de l'Education et qu'il était temps que la tutelle convoque une réunion nationale en vue d'appliquer ces recommandations qui ont été faites, et ce, pour cette rentrée.
Un appel au ministère de la Solidarité nationale
En outre, il a expliqué que la rentrée qui s'annonce ne différera pas des autres car selon lui, le coût de la rentrée scolaire ne cesse d'augmenter.
«Le marasme social perdure et comme à chaque rentrée, les fonctionnaires, les ouvriers et les classes défavorisées vont souffrir en silence et faire face aux dépenses scolaires après un ramadhan et une fête de l'Aïd qui les ont saignés», a-t-il déploré, ajoutant qu'un smicard qui touche 18 000 DA ne peut faire face à cela sans s'endetter».
C'est dans ce sens, qu'après avoir évalué le coût de la rentrée scolaire à une moyenne de 8000 DA par élèves, qu'il a appelé le ministère de la Solidarité à intervenir auprès des familles les plus défavorisées afin de leur ajouter une aide complémentaire à l'allocation de rentrée qui s'élève à 3000 DA.
Ainsi, plutôt qu'une augmentation de cette allocation, il suggère une intervention ciblée déplorant par ailleurs que le ministère de la Solidarité si généreux lors du mois de ramadhan ne consent à aider ses familles dès la fin de ce mois sacré alors que les dépenses de la rentrée scolaire ne font qu'augmenter d'année en année. «La rentrée est synonyme de fortes dépenses surtout pour les familles nombreuses».


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