Algérie

Les dirigeants de la JSK ne veulent pas s'en prendre à la CAF



Les dirigeants de la JSK ne veulent pas s'en prendre à la CAF
Si l'information relative à une suspension de la JSK par la CAF pour une période de deux années a fait le tour de tous les réseaux sociaux et de plusieurs rédactions de journaux, voilà que les dirigeants de la JSK semblent désorientés par une telle nouvelle dans la mesure où ni la FAF, ni la Ligue de football professionnel, ni le club lui-même n'ont été destinataires jusqu'à hier soir d'une quelconque notification émanant des hautes instances exécutives de la Confédération africaine de football. Après avoir quelque peu paniqué, samedi soir, au stade de Bordj Bou-Arréridj, à la fin du match JSK-ASO où l'information avait circulé de bouche à oreille, les dirigeants de la JSK ont aussitôt pris attache avec de nombreux hauts responsables des sports pour vérifier l'authenticité de cette information reçue comme une douche froide dans les vestiaires kabyles, mais en vain.Jusqu'à hier en fin d'après-midi, le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi, et ses proches collaborateurs s'affairaient à vérifier la véracité de cette information sans avoir réellement une confirmation officielle. Contacté par nos soins, hier à la mi-journée puis en fin d'après-midi, le président de la SSPA/JSK, Mohand-Chérif Hannachi, tout comme le manager du club, Samy Idrès, n'ont pas voulu réagir face à une telle sanction dans la mesure où ils estiment que la JSK n'a été destinataire d'aucune décision officielle de sanction émanant de la part des responsables de la CAF. "Pour le moment, la JS Kabylie et encore moins la Fédération algérienne de football n'ont pas reçu la moindre correspondance sous quelque forme que ce soit et je ne peux donner aucun avis sur une décision qui n'a pas été confirmée jusque-là", dira le président Hannachi. De son côté, Samy Idrès avoue qu'il a consulté tous les sites officiels du football africain sans pour autant trouver la moindre information relative à une éventuelle sanction de la JSK par la CAF."Personnellement, j'ai trouvé trace de la création d'un Prix du fair-play Ebossé qui a été instauré par la CAF, ce qui est une bonne chose, mais je n'ai pas trouvé officiellement trace de sanctions disciplinaires prises par la CAF envers la JSK. Donc attendons pour voir", dira encore le manager de la JSK. Pour sa part, le coach belge Hugo Broos n'en revenait pas, lui qui avait été mis au parfum comme tout le monde samedi soir à la fin du match JSK-ASO. "J'espère que ce n'est pas vrai car la JSK a assez payé jusque-là dans cette triste affaire. Comme un malheur n'arrive jamais seul, j'ai l'impression que l'on continue à tirer à boulets rouges sur l'ambulance", a précisé aussitôt Hugo Broos qui ira jusqu'à dire que "depuis le décès tragique du regretté Ebossé, tout le monde tire sur la JSK qui est devenue une proie facile et une cible privilégiée alors qu'elle ne doit pas constituer l'arbre qui cache la forêt du fait que la violence dans les stades n'existe pas qu'à Tizi Ouzou".Enfin, si les dirigeants de la JSK ont tenu à remercier vivement les dirigeants du CABBA, les responsables du stade du 20-Août de Bordj Bou-Arréridj et les autorités locales pour l'accueil chaleureux et fraternel réservé samedi passé à la délégation de la JSK, le nouveau président du CABBA, M. Merzougui, a su trouver les mots justes à l'arrivée de la JSK au stade de BBA en affirmant que "la JSK a vécu des moments très difficiles lors du décès accidentel du regretté Ebossé et il est un devoir pour tous les clubs algériens d'aider la JSK à se relever d'une épreuve aussi dure que douloureuse". Ce qui a été particulièrement apprécié par la délégation kabyle présente au stade du 20-Août de BBA.NomAdresse email




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