Algérie

Les dindons de la farce



L'empire euro-américano-israélien est aux abois. Son système de prédilection, le libéralisme financier cher aux Reagan et Thatcher, est en faillite. Les guerres impériales s'embourbent. Le vrai visage de la «démocratie» que l'Occident moderne tente d'imposer au monde apparaît au grand jour et est de plus en plus rejetée par les peuples floués.
Les nouvelles puissances nouent des liens amicaux, humanitaires, commerciaux, militaires... entre elles et de plus en plus de pays rejoignent ces Etats émergents futurs rivaux des USA qui prétendent, avec leurs alliés, imposer leur domination au monde. Un empire, même moribond, même déconsidéré partout, même démasqué, ne rend pas les armes facilement. Son agonie est agressive, prête à transformer la planète en un champ de ruines pour permettre à l'oligarchie, habituée à tout régenter, de continuer à tout contrôler, y compris les paradis fiscaux, et à faire des bénéfices fabuleux sur le dos des peuples. Les profiteurs de guerres sont à l'affût, prêts, comme en Irak, en Libye et bientôt au Mali,à rafler toutes les mises, des ressources comme de la reconstruction. Et en attendant la guerre mondiale qui est à nouveau dans l'air du temps, toutes les stratégies sont tour à tour utilisées afin de diviser ou de déstabiliser les Etats rebelles au désordre militaro-financier imposé, pour les soumettre, pour renverser leur gouvernement pourtant démocratiquement élu, pour imposer un pouvoir complaisant, aux ordres, docile, comme en Irak, en Afghanistan, au Pakistan, en Géorgie, en Ukraine, en Côte d'Ivoire, en Libye... Au Venezuela, par exemple, sabotages, manifestations et coups d'Etat se sont succédé, en vain. Que faire pour imposer son poulain formé dans les meilleurs centres américains, comme le président géorgien, et ensuite organiser le pillage des ressources via des transnationales apatrides ' Une stratégie reposant sur des éléments extérieurs pour faire tomber un gouvernement en place, élu, est-ce si démocratique ' Et pourtant, ces changements se font toujours au nom de la démocratie, celle-là même que les peuples rejettent de plus en plus parce que fallacieuse. Autre carte non négligeable, cette sève intellectuelle qui se trouve au sein des universités. Ainsi, les étudiants sont désormais instrumentalisés à des fins hégémoniques. C'est la nouvelle stratégie de Washington pour substituer aux gouvernements démocratiquement élus, des pouvoirs à leur solde, servant de relais aux multinationales et leur permettant de piller, tout à loisir, les ressources des pays convoités. Pour résumer, les universités se voient offrir des «projets» dûment financés de l'étranger, des accords sont signés avec des associations pour promouvoir la démocratie ' encore et toujours elle ', des liens sont tissés entre étudiants locaux et agents d'outre-Atlantique. Les créneaux varient, mais ils aboutissent tous au même résultat : changer les gouvernements pourtant... démocratiquement élus !


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