Cet article vise à démontrer les dimensions linguistique, psycholinguistique et culturelle liées à l’apprentissage des langues chez l’élève algérien, compte tenu de la difficulté de ce processus et en vue de ce qu’il contient comme difficultés encourues lors de sa carrière scolaire.
L’autonomisation de l’élève par rapport à la maitrise de la langue qu’il apprend à l’école, au point de faire de lui un bon lecteur et un écrivain avisé sans que ça soit truffé d’erreurs grammaticales ou orthographiques est devenu un objectif quasi-impossible, si l’on prend en compte le constat du niveau de l’élève et des étudiants algériens, comme en témoigne le déficit qui apparaît chez nos élèves.
Ce fait doit être corrigé par des esprits illuminés qui doivent tendre la main pour remédier et résoudre ce qui peut l’être, parce que la réalité de la langue et de l’éducation en Algérie ne présage rien de bon, même si certains optimistes essayent de trouver des explications non fondées à cette situation délicate.
Si la scolarisation de l’élève algérien, pour la première fois de sa vie, en vue d’apprendre la langue arabe à l’école, représente une nouvelle étape de transition de la langue maternelle à la langue soutenue est caractérisée par une réticence de la part de l’écolier et que le cadre enseignant et les parents ont du mal à comprendre, c’est parce qu’il existe au-delà d’un système langagier dans cette langue des dimensions psychologique et culturelle qui définissent une relation spécifique et qui fait de cette langue une référence à l’identité culturelle algérienne, et non pas seulement un système linguistique dépourvu de toute relation sensorielle.
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Posté Le : 08/06/2023
Posté par : einstein
Ecrit par : - Miloud Marif
Source : الإشعاع Volume 1, Numéro 1, Pages 283-290 2014-06-15