Paramètre - Outre le classement de Shanghai, il existe plusieurs autres palmarès internationaux qui classent les universités selon différents critères.
Le classement de Shanghai reste le plus prestigieux et le plus influent. Il compare 1 200 institutions d'enseignement supérieur selon six indicateurs, tous liés à la recherche. Ce classement est publié annuellement depuis 2003 et se décline par disciplines scientifiques depuis 2006.
Les six critères qui sont pris en considération dans la sélection sont le nombre de prix Nobel et de médailles Fields parmi les anciens élèves et les chercheurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leurs disciplines, le nombre d'articles publiés dans les revues Nature et Science, le nombre d'articles indexés dans Science Citation Index, et Arts & Humanities Citation Index. Et enfin, la performance académique au regard de la taille de l'institution (la somme pondérée des cinq indicateurs précédents divisée par le nombre de chercheurs (équivalent temps plein).
Le second classement le plus connu est le QS, établi depuis huit ans par le bureau d'études britannique Quacquarelli Symonds. C'est l'un des trois classements globaux existant à ce jour, avec celui publié par le mensuel britannique Times Higher Education et le fameux classement établi par l'université Jiao Tong de Shanghai. Contrairement au classement de Shanghai, le classement QS ne prend pas uniquement en compte la recherche scientifique.
Le taux d'encadrement des élèves, la réputation auprès de 33 000 universitaires et de 16 000 employeurs, le pourcentage d'étudiants internationaux et de chercheurs sont les critères qui sont pris en compte dans l'élaboration de ce classement. Le troisième classement le plus influent est celui établi, depuis 2004, par le journal britannique Times Higher Education Supplement, devenu en 2008 Times Higher Education. Les six critères de sélection de ce classement couvrent l'enseignement et la recherche et font appel à des données bibliométriques mais également à des mesures de réputation, auprès des pairs et des employeurs, récoltés par sondage.
A l'automne 2009, Times Higher Education a annoncé la fin de sa collaboration avec Quacquarelli Symonds et la signature d'un accord avec Thomson Reuters, sans préciser si ses critères de classement en seraient modifiés. Quacquarelli Symonds, de son côté, a annoncé qu'il continuera à produire un classement annuel sous le titre QS World University Rankings qui serait publié par US News and World Report.
Outre ces trois prestigieux classements, il existe également le Webometrics Ranking of World Universities qui est une initiative du Cybermetrics Lab, un groupe de recherche appartenant au Consejo Superior de Investigaciones Científicas (CSIC), le plus grand organisme public de recherche en Espagne.
Il se fonde sur la présence des universités sur le web. Quatre critères sont ainsi pris en compte dans la sélection. Il s'agit de la visibilité (50%), le nombre de pages web (20%), le nombre de documents de type pdf, doc, ppt et ps (15%) et enfin le nombre d'articles sur Google Scholar (15%). Plus de 8 000 universités sont ainsi analysées.
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Posté Le : 11/12/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com