Les maladeshémodialysés ont protesté, hier, au siège de la Caisse nationale d'assurancesociale (CNAS), suite à la décision de cette institution de réduire lessubventions destinées au transport de ces malades chroniques.Le transport deshémodialysés était assuré, depuis juillet dernier, par des chauffeurs de taxisqui prenaient en charge le déplacement des malades de leurs domiciles auxcentres d'hémodialyse. La CNAS payait les factures des chauffeurs de taxis àraison de quatre rotations pour chaque déplacement du malade. «Nous avons des maladesqui résident dans des localités reculées d'Oran comme à El-Hamoul et qui ontbesoin de transport pour se rendre, trois fois par semaine, aux séances dedialyse. Les chauffeurs de taxis demandent le payement de chaque déplacement àraison de quatre rotations, puisqu'ils sont obligés de faire un aller-retourvide pour se rendre et revenir de ces localités reculées. Le déplacement estcalculé à 10,50 DA le kilomètre, ce qui est un prix raisonnable par rapport auxtarifs pratiqués, actuellement, par les taxis», explique le président del'association des insuffisants rénaux de la wilaya d'Oran. Et d'enchaîner:«nous avons tenu une réunion, en juillet dernier, avec le directeur de la CNASd'Oran qui s'est engagé à régler les frais de transport de ces malades, maisnous avons été surpris, récemment, par la réduction de moitié du nombre desrotations payées». En avril 2007, la DG de la CNAS a, en effet, décidé deréduire le nombre des rotations pour chaque déplacement à seulement deux, cequi a été contesté par les chauffeurs de taxis. Une situation qui risque depénaliser les hémodialysés habitant dans des zones reculées de la wilaya.«Le transportn'est pas un luxe, mais c'est un besoin vital pour ces malades chroniques quisont épuisés et souffrent de chutes de tension, de maux de tête et mêmed'asthénie après chaque séance de dialyse», martèle notre interlocuteur. Ilajoute qu'une réunion avait été tenue, dimanche dernier, avec le directeur dela CNAS d'Oran qui s'est engagé à prendre en charge trois rotations pour lesmalades résidant dans les zones reculées, mais depuis rien n'a été fait dans cesens. Devant cet étatde fait, les 497 insuffisants rénaux proposent que la CNAS verse une sommeforfaitaire aux chauffeurs de taxis ou, mieux, qu'elle s'engage à prendre encharge, directement, le transport des malades à travers la locationd'ambulances ou de véhicules. Il est à noter que nous avons essayé de contacterle directeur de la CNAS d'Oran, mais, selon sa secrétaire, il était en réunionde travail.
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Posté Le : 11/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Sofiane M
Source : www.lequotidien-oran.com