Demain, les diabétiques de la wilaya de Constantine, à travers l?association Nahla, qui appelleront à plus d?attention pour une prise en charge rapide de leur cas, étant trop souvent confrontés aux aléas que leur imposent leurs traitements et le suivi médical, d?une part, et à la lourdeur de la sécurité sociale, d?autre part. Les 500 adhérents de l?association Nahla à peine âgée de 4 années, présidée par Mme Zebiri, espèrent et attendent une meilleure prise en charge dans le secteur sanitaire public, mais également de la part du régime d?assurance sociale. Dans l?obligation de se soumettre périodiquement à des bilans de santé englobant un contrôle cardiaque, rénal, ophtalmologique, dentaire..., les malades doivent faire face à des frais trop élevés si l?on considère le coût de remboursement qui demeure quant à lui dérisoire. « Une visite chez un ophtalmologiste implique souvent un fond d??il », nous dira Mme Zebiri qui ajoutera que « si l?examen révèle la présence d?un diabète, le malade devra par la suite subir une angiographie puis, selon les cas, supporter de nombreuses séances de laser aux coûts inabordables ». Elle insistera par ailleurs sur le « peu d?importance » accordé aux malades au niveau des centres de soins, ceux d?El Kantara et de Bellevue en l?occurrence. Notre interlocutrice ira jusqu?à dire que ces structures sanitaires perdent carrément de leur vocation pour se transformer en lieux où les diabétiques viennent renouveler leurs ordonnances, sans une quelconque auscultation. Dans le même sillage, l?accent sera mis sur le matériel consommable non remboursé par la sécurité sociale. En effet, comme nous le révéleront certains malades et malgré les mesures annoncées voilà maintenant plusieurs mois par le ministre de la Santé, à l?instar des lecteurs de glycémie, chers et trop rares sur le marché, les lancettes - aiguilles à insérer dans le lecteur - ainsi que les aiguilles à insuline restent entièrement à la charge du patient. Pour pallier la situation et malgré le nombre d?adhérents peu représentatif par rapport au total des diabétiques de la wilaya, difficile à obtenir auprès des instances concernées, l?association tente tant bien que mal d?apporter son aide aux malades. Ne bénéficiant d?aucune subvention de l?Etat et fonctionnant exclusivement grâce aux dons et aux recettes des galas régulièrement organisés, l?association ?uvre malgré tout à aider et à faire retrouver leurs droits aux diabétiques. Ainsi, par le biais de journées médicales d?informations organisées une à deux fois par mois, médecins et psychologues diffusent un maximum de renseignements sur la maladie et ses différents types, mais également sur les complications qui peuvent intervenir si les mesures d?hygiène ne sont pas toujours respectées.
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Posté Le : 06/04/2005
Posté par : sofiane
Ecrit par : Inès M.
Source : www.elwatan.com