Algérie

Les deux procès de Brahim Hadjas renvoyés au 4 février



Les deux procès de Brahim Hadjas renvoyés au 4 février
Les griefs retenus contre l'ancien patron d'Union Bank lui ont valu deux condamnations de 5 ans de prison et un mandat d'arrêt, prononcées par défaut, par le tribunal de Bir Mourad Raïs.Les deux procès de Brahim Hadjas, patron de la défunte Union Bank, prévus hier au tribunal de Bir Mourad Raïs, près la cour d'Alger, ont été renvoyés au 4 février. La décision a été prise, pour la troisième fois, en raison de l'absence de la partie civile, représentée par la Banque d'Algérie. «C'est la troisième fois que le procès est renvoyé. La dernière fois vous aviez parlé d'un ultime ajournement dans le but de convoquer la Banque d'Algérie, qui aujourd'hui est absente?», lance maître Guendouzi, comme pour contester le renvoi sine die des deux procès. Mais le juge n'a pas tenu compte des remarques de l'avocat, préférant ajourner l'examen des deux affaires au 4 février, «dernier renvoi», selon lui. Ces deux procès, faut-il le préciser, sont le fait de deux plaintes déposées par la Banque d'Algérie contre Brahim Hadjas, en tant que premier responsable d'Union Bank, pour, entre autres «violation de la réglementation du contrôle des changes, de la monnaie et du crédit» à travers «un transfert illicite de fonds» et «le non-rapatriement de devises».Des griefs qui lui ont valu deux condamnations de 5 ans de prison assortie d'un mandat d'arrêt, prononcées par défaut, par le tribunal de Bir Mourad Raïs. Lors de la première comparution, ses deux avocats, Mes Guendouzi et Bensaoula, ont soulevé des vices de formes ayant trait à la prescription des peines : «Hadjas a vidé son mandat d'arrêt le 18 décembre dernier. Cela fait donc 6 ans, 6 mois et 15 jours qu'il a été condamné par le tribunal.Si l'on se réfère aux dispositions du code de procédure pénale, la peine prononcée à son encontre est touchée par la prescription. Raison pour laquelle nous demandons la liberté provisoire pour notre client.» Un avis que le procureur a contesté, en avançant une autre lecture de la loi. L'affaire a donc été renvoyée au 31 décembre, puis au 28 janvier avant d'être une troisième fois ajournée au 4 février. Hadjas, faut-il le rappeler, a été extradé en vertu d'un mandat d'arrêt international lancé à son encontre en mars 2013, par le tribunal de Sidi M'hamed, pour un autre dossier dans lequel la Banque d'Algérie, et quelques clients de Union Bank, se sont constitués partie civile.Le 23 janvier dernier, il a été jugé par le tribunal de Chéraga pour une affaire de foncier agricole, au même titre que ses deux enfants, installés actuellement au Canada.Quelque 130 personnes physiques et morales (dont la direction de l'agriculture) faisaient partie des victimes, dont certains n'étaient pas présents. L'affaire a été mise en délibéré et le verdict sous quinzaine. Trois autres procès pour «escroquerie, abus de confiance et détournement», liés à la gestion de Union Bank, sont prévus le 3 février au tribunal de Sidi M'hamed près la cour d'Alger, après deux renvois par la même juridiction, qui avait, faut-il le souligner, émis le mandat d'arrêt international à son encontre.Hadjas avait été extradé fin 2013 du Maroc, en vertu de ce mandat, après plusieurs années de cabale.




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