Algérie

Les deux pays ont appelé à accorder plus d'attention aux questions de sécurité dans le continent africain


Les deux pays ont appelé à accorder plus d'attention aux questions de sécurité dans le continent africain
Le président de la République Abdelaziz Boutéflika et son homologue de l'Afrique du Sud , Jacob Zuma, ont appelé à accorder «plus d'attention» aux questions de la sécurité en Afrique.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s'est entretenu lundi à Alger, en tête à tête, avec son homologue sud-africain, Jacob Zuma. Les entretiens se sont déroulés au Palais du peuple. Auparavant, le chef de l'Etat a réservé un accueil officiel au président sud-africain. Jacob Zuma est arrivé tôt lundi matin à Alger pour une visite de travail de deux jours à l'invitation du président Bouteflika. Cette visite, qui s'inscrit dans le cadre des consultations régulières entre les deux pays, offrira l'occasion aux deux chefs d'Etat de procéder à une évaluation exhaustive de la coopération dans tous les domaines entre les deux pays. La visite permettra également de faire le point sur les questions politiques régionales internationales d'intérêt commun. Les entretiens entre le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et son homologue sud-africain, Jacob Zuma, ont été élargis, dans la matinée de lundi à Alger, aux membres des délégations des deux pays. Ont pris part à ces entretiens, du côté algérien, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, le ministre des Finances, Karim Djoudi et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Et ont assisté du côté sud-africain, la ministre des Relations extérieures et de la Coopération, Maite Nkoana Mashabane, le porte-parole de la présidence, Marc Maharat, la conseillère aux Affaires juridiques du président, Boniswe Makhane et le conseiller aux Affaires politiques du président, Vosu Shaabalala. Jacob Zuma est arrivé tôt lundi matin à Alger pour une visite de travail, à l'invitation du président Bouteflika. Cette visite, qui s'inscrit dans le cadre des consultations régulières entre les deux pays, offrira l'occasion aux deux chefs d'Etat de procéder à une évaluation exhaustive de la coopération dans tous les domaines entre les deux pays. La visite permettra également de faire le point sur les questions politiques régionales internationales d'intérêt commun. «Nous avons consacré plus de temps aux problèmes de la sécurité du continent africain», a déclaré le président de l'Afrique du Sud, Jacob Zuma, à la presse à l'issue de ses entretiens avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. «Nous sommes convaincus, que nous, en tant qu'Africains, nous devons consacrer encore plus de temps et d'attention à ces questions de sécurité, surtout si l'on tient compte des récents événements en Libye, au Mali et en République centrafricaine», a-t-il ajouté. Evoquant les relations bilatérales, M. Zuma s'est dit «très satisfait» de la qualité des relations qui unissent les deux pays. Il a indiqué, dans ce contexte, avoir discuté avec le président Bouteflika de la tenue prochaine de la commission mixte algéro-sudafricaine, prévue d'ici la fin de l'année. «Nous avons jugé qu'il existait un certain nombre de points et de questions qui devraient être examinés par la commission mixte afin de renforcer les relations entre les deux pays, tant au plan politique qu'économique», a-t-il soutenu. M. Zuma a indiqué, par ailleurs, avoir abordé avec le chef de l'Etat les questions régionales et internationales, notamment la question du Sahara Occidental et la Syrie, précisant que «nous avions des points de vue concordants sur ces questions». Le sommet des pays du Brics (Brésil, Russie, Inde et la Chine, Afrique du Sud), tenu récemment à Durban (Afrique du Sud), a été également abordé par les deux parties. «C'était un avantage pour l'Afrique d'avoir abrité ce sommet. Cela lui permettra de devenir elle-même une partie de l'équation de la balance des pouvoirs mondiaux», a-t-il encore affirmé. Ces entretiens entre les deux parties étaient une occasion pour des consultations sur un certain nombre de questions d'intérêt commun. «Nous avons discuté de questions qui étaient, à nos yeux, importantes à aborder», a-t-il souligné.
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