Les deux pays condamnent «fermement» le terrorisme

Le toi du Lesotho, Letsie III, a quitté jeudi Alger, au terme d'une visite d'Etat de trois jours en Algérie, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.Les entretiens qu'il a eus avec le président de la République ont porté sur plusieurs questions régionales et internationales. Les deux pays ont, dans un communiqué conjoint rendu public, condamné «fermement» le terrorisme sous toutes ses formes.L'Algérie et le Lesotho ont réitéré jeudi leur «ferme» condamnation du terrorisme «sous toutes ses formes et manifestations» et réaffirmé la nécessité d'entreprendre de «manière concertée» des efforts en vue de lutter contre le terrorisme transnational, a indiqué le communiqué conjoint rendu public jeudi au terme de la visite d'Etat effectuée en Algérie par le roi du Lesotho, Letsie III. Le président Abdelaziz Bouteflika et le roi Letsie III «ont exprimé leur préoccupation face aux menaces croissantes que fait peser le terrorisme dans le continent. Ils ont réitéré leur ferme condamnation du terrorisme sous toutes ses formes et manifestations et réaffirmé la nécessité d'entreprendre de manière concertée des efforts en vue de lutter contre le terrorisme transnational», précise le communiqué.Dans le même cadre, les deux dirigeants ont «relevé avec préoccupation la prolifération des groupes terroristes, du trafic de drogue et de la circulation illicite des armes dans leurs régions respectives et réaffirmé leur engagement à conjuguer leurs efforts en vue de combattre ces fléaux qui menacent la sécurité et la stabilité du continent», ajoute la même source.Ils ont, également, «réitéré leur engagement à ?uvrer en faveur de l'adoption de la Convention globale sur le terrorisme international et du protocole portant criminalisation de paiement de rançons aux groupes terroristes», affirme le communiqué conjoint.S'agissant des questions régionales, les deux pays se sont félicités de la signature le 15 mai à Bamako de l'Accord de paix et de réconciliation entre les parties maliennes, exprimant leur «plein soutien» à cet accord qui «préserve les intérêts de toutes les parties maliennes dans l'unité et la souveraineté de l'Etat malien».Le roi Letsie III s'est, à cette occasion, «félicité du rôle de l'Algérie dans la conduite de la médiation internationale qui a permis la conclusion de l'accord et pour son engagement continu en faveur de la paix et de la réconciliation au Mali», ajoute la même source.Abordant, par ailleurs, la situation en Libye, le président Abdelaziz Bouteflika et le roi Letsie III «ont exprimé leur profonde préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays et ses répercussions sur l'Afrique du Nord et la région du Sahel», relève le communiqué.A cet égard, «ils ont appelé toutes les parties libyennes, à l'exception des groupes terroristes reconnus en tant que tels par les Nations unies, à s'engager loyalement et de bonne foi dans le dialogue initié par le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Libye, Bernardino Léon, en vue de parvenir à une solution politique qui préserve l'unité, l'intégrité du territoire, la stabilité du pays et la cohésion de son peuple», précise la même source.Par ailleurs, les deux pays ont fait part jeudi de leur «convergence» de vues sur les principales questions régionales et internationales, et réaffirmé leur engagement à maintenir l'esprit de concertation, indique le communiqué.