Algérie

"Les deux joueurs mauritaniens ont été régularisés et libérés"



Le président de l'US Biskra, Brahim Saou, a déclaré hier, à Liberté, que les deux joueurs mauritaniens, Babacar Baguili et Abdellahi Sy, vont regagner leur pays aujourd'hui après avoir été régularisés jusqu'au dernier centime. "Les deux joueurs mauritaniens, dont affaire a été créée par leur manager, ont été régularisés jusqu'au dernier centimes.à Biskra, on n'a pas l'habitude de mépriser les joueurs de surcroît étrangers. Je peux vous assurer que cette affaire est close. On a rompu leurs contrats. L'un d'eux d'ailleurs va signer dans un club algérien. Les deux joueurs n'ont pas donné satisfaction sur le plan technique d'où la résiliation inévitable de leus contrats", explique Brahim Saou, député FLN. Dans une lettre adressée à la FAF, le président de la Fédération mauritanienne de football, Ahmed Yahya, a dénoncé le comportement du club de Biskra qui a "séquestré" Babacar Baguili et Abdellahi Sy, alors que ces deux éléments n'ont perçu ni salaire ni primes, comme le mentionne le document transmis à la FAF le 12 décembre, dont Liberté détient une copie. Dans sa lettre, le président de la FMF dénonce. "Les joueurs internationaux mauritaniens Babacar Baguili et Abdellahi Sy vivent une situation des plus difficiles. En effet, depuis leur engagement, ces deux joueurs n'ont reçu aucun des droits leur revenant au terme des contrats signés avec le club, l'US Biskra, ni salaire ni primes de match et encore moins un avantage subsidiaire. Cette situation a conduit ces joueurs à opter pour l'ultime solution qui s'offre à eux, c'est-à-dire le retour en Mauritanie pour mettre fin à leurs souffrances", dénonce le patron du football mauritanien, avant d'accuser le président Brahim Saou : "Pour les empêcher et perpétuer la situation desdits joueurs, le club s'est arrogé le droit de commettre la pire des injustices en confisquant leurs passeports, les laissant sans aucun moyen de rejoindre leur pays après tant de sévices subis. Leurs familles, qui les considèrent séquestrés, s'en alarment et ont déjà saisi les autorités qui nous interpellent à leur sujet."
Rachid Abbad


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