Les deux hommes ont abordé le sujet vendredi dernier en tête-à-tête

Et si Vahid Halilhodzic ne partait pas après le Mondial ' La question peut paraître étrange dans la mesure où la cause semblait être entendue après la confession au début de janvier dernier du coach national de ne pas renouveler son bail avec la FAF, mais depuis sa dernière rencontre avec le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Et pour cause, cette affirmation de Raouraoua à Liberté : "Jusqu'à preuve du contraire, la FAF n'a jamais dit qu'il y aura forcément un changement d'entraîneur après le Mondial. Nous avons juste insisté sur le fait que nous voulons être fixés avant la Coupe du monde. A partir de là, toutes les éventualités sont envisagées, y compris celle d'une possible prolongation de contrat pour Halilhodzic." Et d'ajouter : "A ma connaissance, même Vahid avec lequel j'ai eu plusieurs séances de travail ces derniers jours, dans le cadre de la préparation de l'EN pour le Mondial, n'est pas contre l'idée de continuer à travailler en Algérie." Raouraoua n'en dit pas plus, mais assure que "le dossier mérite une attention particulière et une réflexion profonde. Nous devons discuter sérieusement de la question, nous avons le temps pour cela". En fait, selon notre source, les deux parties se sont donné rendez-vous après la rencontre contre la Slovénie pour trancher la question. De la à dire que Halilhodzic est partant jusqu'au moins la CAN 2015, il n'y a qu'un pas à franchir. Le tout est question d'une négociation qui sera sans doute âpre, car Halilhodzic exigera sans doute une revalorisation substantielle de son salaire (il perçoit actuellement 65 000 euros), surtout qu'il reçoit sans cesse des offres alléchantes. Il faut rappeler que la FAF a toujours souhaité que Halilhodzic prolonge son contrat jusqu'à 2016, histoire de bien préparer les éliminatoires de la CAN 2015 qui démarrent en septembre prochain.Une offre de prolongation lui a été faite officiellement. Reste maintenant à trouver un terrain d'entente. A défaut, Raouraoua devra dénicher un successeur, de préférence avant le rendez-vous brésilien.S. L.NomAdresse email