Algérie

Les deux camps responsables de probables «crimes de guerre»



Les deux camps responsables de probables «crimes de guerre»
«Il ressort de ce conflit un schéma clair de tueries de représailles (?), de destructions massives et de pillages généralisés», affirme l'ONG Human Rights Watch (HRW) dans une nouvelle enquête effectuée entre fin janvier et mi-février.A Bentiu et Malakal, capitales des Etats pétroliers d'unité et du Haut-Nil, les forces gouvernementales, loyales au président Salva Kiir et les troupes fidèles à son ancien vice-président Riek Machar ont attaqué des civils, selon HRW. «Malakal et Bentiu sont détruites et quasiment vides, les habitants terrifiés ayant fui vers les bases de l'ONU et les zones rurales environnantes», explique HRW. Les combats continuent à travers le pays, malgré un cessez-le-feu signé le 23 janvier à Addis Abeba, et ont jusqu'ici fait plusieurs milliers de morts et 900 000 personnes ont fui.Le conflit a éclaté le 15 décembre à Juba avec des combats entre troupes rivales de l'armée, sur fond de lutte politique entre MM. Kiir et Machar au sein du parti au pouvoir, le SPLM. Ce parti est issu de l'ex-rébellion sudiste qui a combattu Khartoum durant la longue guerre civile (1983-2005) ayant abouti en juillet 2011 à la partition du Soudan et l'indépendance du Soudan du Sud. Les combats se sont ensuite étendus au reste du pays. «Le conflit est loin d'être terminé et les civils restent sous la menace d'abus, même à l'intérieur des enceintes de l'ONU», avertit HRW qui appelle à une enquête sur ces violations.




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