Algérie

Les dettes des établissements sanitaires et centres hospitaliers seront épongées


Les dettes des établissements sanitaires et centres hospitaliers seront épongées
Animant une réunion à une heure tardive de la nuit de dimanche avec les cadres de son département, en marge de la visite qu'il a effectuée dans la wilaya de Tlemcen, le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a annoncé que «toutes les dettes des établissements hospitaliers contractées auprès de la Pharmacie centrale, de l'Institut Pasteur et des fournisseurs privés seront épongées au courant de cette semaine», avant de mettre en garde les gestionnaires de ces établissements sur de nouvelles dettes à l'avenir, les menaçant de «de sanctions irréversibles et sans appel». Une décision favorablement accueillie par les cadres de la santé de la wilaya de Tlemcen. Il dira en substance que «l'année 2015 sera l'année de l'hygiène, la réception de tous les projets structurants, de la restructuration des grands CHU et de la généralisation de l'informatique dans tous les établissements hospitaliers».A ce titre, il a affirmé «que plus de 2,8 milliards de dinars ont été mobilisés pour informatiser les établissements mais malheureusement le constat est très en deçà des objectifs escomptés». Les centres hospitaliers et les structures sanitaires souffrent, selon lui, de la mauvaise gestion et de la désorganisation et qu'il est temps «de mettre un coup de pied dans la fourmilière». «Où va-t-on ' Ni les malades et encore moins les responsables ne sont satisfaits de la qualité des soins prodigués à l'intérieur des centres hospitaliers», s'est insurgé le ministre qui déclara à l'occasion «qu'à l'avenir les chefs de service seront responsabilisés et soumis à un contrat de performance. Ils doivent soumettre leurs besoins en personnel et matériel médical mais doivent assurer en contrepartie une gestion rationnelle de leurs services respectifs et l'enseignement des internes en médecine». Cette réunion a permis donc de mettre les points sur la nouvelle carte sanitaire et le projet de la nouvelle loi sanitaire, encore en débat tout en avertissant les professionnels du secteur «que dès son adoption et entrée en vigueur, aucune justification ne sera tolérée par les chefs de service et autre personnel médical et que tout un chacun doit assumer pleinement sa mission et ses responsabilités».Au sujet des gardes-malades, le ministre est resté sans appel «je ne veux plus entendre parler d'eux car cette formule prouve que le personnel ne fait pas convenablement son travail», tout en soulignant «qu'il ne sera plus admis que les malades ramènent leur repas de l'extérieur et de bénéficier de gardes-malades et que les visites doivent être réglementées, elles le sont déjà».Avant de conclure, le ministre a annoncé que «cette rentrée scolaire, tous les élèves seront soumis à des examens médicaux et qu'un accord a été entériné dans ce sens avec le ministère de l'Education nationale». Interrogé sur les mesures prises par son ministère au sujet du virus Ebola, le ministre a déclaré que «l'Algérie a sécurisé toutes ses frontières aériennes, terrestres et maritimes. D'importants moyens humains et matériels ont été mobilisés au niveau de nos frontières du sud pour prévenir tout risque en provenance des pays du Sahel ou des Subsahariens».


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