Algérie

LES DESSOUS DE LA GUERRE AU SAHEL : L'Algérie comme cible



LES DESSOUS DE LA GUERRE AU SAHEL : L'Algérie comme cible
Alors que la France et ses alliés de l'occident financent le terrorisme en Libye et en Syrie, et qui prétendent le combattre, au Mali, pour néo-coloniser les terres de leur ex-Empire, une grande campagne de désinformation est orchestrée contre l'Algérie véhiculée par les médias occidentaux : c'est l'apocalypse en Algérie.
Après tout le pouvoir algérien est le seul à avoir refusé à intégrer la logique de l'Empire : voici uneconclusion tiré de certains articles de la presse française où sont développés les arguments qui accusent, implicitement, Alger de soutenir le terrorisme. La lecture permet néanmoins de savoir de quel côté l'Algérie devrait s'attendre à des coups bas.Comme,le Sahel est, désormais, une zone stratégique de l'Afrique. Carrefour de conflits, il représente un enjeu, pour l'Algérie. Entre l'investissement de la France, au Mali, et les circonstances de la tragédie d'In Amenas, l'Algérie est cependant résignée à de nouvelles hypothèses.La zone sahélienne fixe des intérêts multiples par elle-même, mais elle ne se suffit pas à elle-même. Dans cet espace, l'Algérie, le Maroc et, antérieurement, la Libye développent des dispositifs diplomatiques, militaires et secrets obéissant à des calculs de neutralisation de l'autre. Les rivalités sont vives, l'enjeu étant de s'assurer le leadership sur un Sahel tourmenté et vulnérable, mais offrant de multiples opportunités. L'effacement programmé de la Libye, en tant qu'acteur régional majeur, dans la zone, ouvre un large boulevard à un monopole stratégique, pour l'Algérie, qui n'a jamais caché, depuis 1962, ses visées, à l'égard du théâtre saharien.
AQMI aux ordres des wahhabites
Compte tenu de l'existence au Sahel d'un noyau dur d'islamistes radicaux vecteurs d'un message politico-religieux et ayant recours au terrorisme et à la violence armée,Alger fait de mieux pour encercler la portée d'AQMI au Maghreb et au Sahel. Le mouvement armé du GSPC, devenu AQMI, seraient aux ordres d'un clan wahhabite disposant de puissants relais au sein de l'Occident ne cache pas son identité hostile au pouvoir Algérien.Les actions entreprises, aussi extrêmes soient-elles, ne seraient ni plus ni moins que des messages adressés au pouvoir en place. En ce sens,AQMI, simple pion sur un échiquier, mais fondamentalement imprégnés par l'importance de sa cause. Cette organisation mue par une volonté de lutter aussi contre la France mécréante, elle favorise l'endoctrinement et le recrutement de sesexécutants.Les algériens soutiennent t avec insistance la thèse du ciblage du régime algérien en se prévalant de l'expansion irrésistible des révolutions du printemps arabe et des pressions qui l'assaillent de toute part (à l'Est, les révolutions tunisienne et libyenne, à l'ouest la pression marocaine du fait du conflit saharien et au sud le conflit malien induisant une militarisation croissante impliquant les puissances occidentales). De ce fait, l'Algérie est devenue une forteresse assiégée. Ce positionnement induit un accroissement continu du budget militaire algérien : premier budget militaire de l'Afrique du Nord, le budget militaire algérien enregistre à nouveau en 2013 une nette augmentation pour franchir la barre des 10 milliards de dollars.Comme l'Algérie avait en outre soutenu la résistance libyenne contre l'intervention extérieure et manifesté ses réserves à l'égard de l'offensive arabe et occidentale contre le régime syrien. Dans l'esprit du Front du Refus, l'Algérie est exposée à des stratégies hostiles des puissances occidentales.


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