Algérie

Les dessous d'un énième report Assemblée générale de l'ES Sétif



Les dessous d'un énième report                                    Assemblée générale de l'ES Sétif
L'assemblée générale de présentation des bilans moral et financier de l'exercice précédent qui devait se dérouler le 31 octobre 2011 est une nouvelle fois renvoyée aux calendes grecques.
Ce report n'est pas le premier, d'autant plus que l'assemblée qui était prévue dans un premier temps avant la fin septembre a été depuis décalée à maintes reprises. Cet énième report n'arrange pas les affaires du club dont des subventions, de l'ordre de 26 millions de dinars, sont toujours bloquées. La non-tenue de l'assemblée en est la cause. Cela s'apparente pour de nombreux Ententistes à du sabotage perpétré de l'intérieur de la maison où un des deux bilans financiers des deux ordonnateurs (Serrar et Hamar) n'est toujours pas ficelé. Selon certaines indiscrétions, un énorme trou financier d'environ 120 millions de dinars est à l'origine du renvoi.
Selon les mêmes sources, ce montant n'est que la partie immergée de l'iceberg, apprend-on de la bouche même d'un proche du club phare de la capitale des Hauts-Plateaux sétifiens, qui fait face à une guéguerre froide générée par deux clans, obnubilés chacun par une histoire de leadership. Cette manière de faire est, dira notre contact, une action voulue et préméditée par un clan, lequel ne veut ni plus ni moins que fragiliser le camp adverse et déstabiliser le cas échéant le club, empêtré dans une grave crise financière.
En perdurant, cette crise va faire exploser l'édifice ententiste, lézardé par des croche-pieds perpétrés par des salariés et dirigeants d'hier et d'aujourd'hui. En adoptant une certaine neutralité, les pouvoirs publics qui ont répondu aux appels des «dirigeants» ayant fait de l'Entente un club budgétivore, ne sont pas exempts de tout reproche, sachant qu'un aussi prestigieux club est en danger. En plus de la grave crise de gestion à l'origine de tous ses maux, l'Entente qui est criblée de dettes est plus que jamais au bord de la faillite. Pour preuve, le club est contraint de verser, rubis sur l'ongle les 80 000 euros à son ex-joueur Idingar. Le Franco-Tchadien a fait appel au TAS pour obtenir son dû, et l'ESS doit honorer les engagements pris avec ses joueurs et penser à régulariser les situations antérieures d'autres éléments.
Il faut dire que la valeur marchande de certains d'entre eux a été surestimée ou surfacturée, c'est selon, pour on ne sait quelle raison par les recruteurs du club. Les premiers responsables, une fois de plus, du douteux (le mot n'est pas fort) recrutement de l'intersaison. L'exemple des Ghanéens Asamoah (45 minutes de jeu face à l'USMH) et Oppong (qui n'a été convoqué à aucun match) est éloquent. Percevant chacun plus de 6000 euros-mois, les joueurs précités qui n'ont fait l'objet d'aucun test sont ainsi payés pour faire du tourisme'


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