Les désaccords persistent

Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et son homologue iranien, Javad Zarif, se sont rencontrés, hier, pour la deuxième fois, en marge de la conférence sur la sécurité qui se tient à Munich (Allemange), et ce, dans l'espoir de « boucler » un accord politique sur le programme nucléaire iranien dans le cadre du groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne). Peu de détails ont filtré sur leur réunion de vendredi dernier. Une chose est sûre, les Occidentaux espèrent trouver un accord politique avant le 31 mars pour conclure, au plus tard, un accord global incluant tous les aspects techniques. A l'issue de la rencontre d'hier, Zarif a fait savoir qu'un nouveau report de la date butoir pour aboutir à un accord n'était « dans l'intérêt de personne ». « Si nous n'arrivons pas à un accord, ce ne sera pas la fin du monde », a-t-il souligné. Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé, le même jour, qu'il ne valait mieux pas d'accord sur le nucléaire qu'un mauvais accord en « contradiction avec les intérêts de la nation ». « Les Américains répètent sans cesse qu'il ne vaut mieux pas d'accord que de conclure un mauvais accord. Nous sommes d'accord avec cela », a-t-il soutenu.