Algérie

«Les derniers tronçons de la Transsaharienne achevés en juin»



Farouk Chiali, ministre des Travaux publics, affirme que le financement des routes se base avant tout sur le facteur de rentabilité qui est déterminée par la qualité de l'étude du projet. Dans son volet financement, le secteur a émis des propositions sur le partenariat public-privé, qui est une formule qui demande des investissements lourds et en même temps nécessite de l'argent frais, en attendant l'implication des institutions financières internationales à l'avenir.Abdelhalim Benyellès ? Alger (Le Soir) ? Farouk Chiali, qui intervenait hier sur les ondes de la Chaîne 3, insistait sur le développement du réseau routier qui s'inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts du gouvernement dans le secteur des travaux publics. «Nous avons commencé par la réalisation de l'autoroute Est-Ouest, de la Transsaharienne, mais nous allons continuer avec cet esprit pour le développement des routes importantes en dédoublement de voies», précise-t-il. Le gouvernement est appelé à développer le réseau routier, car tout développement économique s'appuie sur le développement des infrastructures de transport, un secteur qui génère la richesse et l'attrait de l'investissement étranger, affirme Farouk Chiali. Autrement dit, l'importance des investissements implique la garantie du retour de l'investissement.
Dans ses déclarations, le ministre des Travaux publics insiste sur le dédoublement des voies qui représentent une importance nationale, affirmant que le réseau routier doit être développé au même titre que le réseau ferroviaire. Pour cela, il dira que toutes les études doivent être basées sur le développement économique et social, et c'est dans ce contexte qu'il fait savoir que le gouvernement se base sur le facteur de rentabilité «afin de trouver les moyens financiers qu'il faut». «Avec le développement des infrastructures routières, c'est tout le développement économique du pays qui va suivre», précise-t-il. Pour lui, les projets au programme sont au stade des études technico-économiques, qui sont prêtes, concernant les liaisons entre les villes des Hauts-Plateaux et l'autoroute Est-Ouest, parlant des pénétrantes, évoquant l'exemple des villes de Tiaret et de Tissemsilt, qui entre dans le cadre du développement économique entre les régions, explique le ministre des Travaux publics. Ces perspectives qui figurent dans les priorités du gouvernement et du président de la République visent le développement des zones d'ombre et le désenclavement de ces régions, poursuit-il. Ces projets, dont la phase d'étude est finalisée, doivent être lancés dans les plus brefs délais. Néanmoins, les moyens de lancement des chantiers ne le permettent pas pour le moment, concède le ministre. Enfin, pour le cas du sud du pays, le ministre annonce l'achèvement prochain de la totalité du projet de l'axe Alger-Lagos, qui s'étend sur 4000 km, prévu en juin 2021, et dont le dernier tronçon en cours de réalisation par une entreprise algérienne se trouve actuellement au Niger. Alors que pour les autres axes routiers du sud du pays, il dira que «les linéaires sont très importants», et de ce fait, ils nécessitent des financements colossaux.
A. B.


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