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En mode retour vers le futur

Sacs en cuir ciselé au laser, chaussures sorties d'une imprimante 3D... Les créateurs se rêvent en savants fous. Tubes en plastique souple sur soie pour Mary Katrantzou, rhodoïd et bakélite nouvelle génération sur organza, chez Julien Fournié : la maison Lesage, illustre brodeur de la mode, a eu du fil à retordre lors des dernières Fashion Weeks. Et pour cause. Impressions 3D, illusions d'optique, cuir coupé au laser (Proenza Schoulrer. Ces temps-ci, les studios ressemblent davantage à des laboratoires scientifiques qu'aux ateliers d'antan. La jeune créatrice néerlandaise développe des matières inédites et utopistes. Elle poursuit cette saison pour ses boots Voltage sa collaboration avec le chausseur d'avant-garde, United Nude. Elle explique que la nature est plus proche de la technologie qu'on ne pourrait le croire. «En travaillant sur un ordinateur pour réaliser des dessins en trois dimensions, on se rapproche plus de l'anatomie du corps humain qu'en exécutant un dessin sur papier. Mes matériaux sortent d'une imprimante et c'est finalement la partie la plus aléatoire, inattendue, du processus. On ne sait jamais à 100% ce que ça va donner. Ensuite, ils sont assemblés en atelier, à la main. Il y a quelque chose de rassurant, une continuité, mais aussi une rencontre passionnante de deux mondes».
Décès de la créatrice américaine Lilly Pulitzer

La créatrice américaine, Lilly Pulitzer Rousseau, est décédée en Floride, à l'âge de 81 ans. Très connue pour ses robes aux imprimés tropicaux et colorés, Lilly Pulitzer s'est lancée dans la mode un peu par «hasard». Mariée au journaliste Peter Pulitzer en 1952 (d'avec qui elle divorcera plus tard), le petit-fils de Joseph Pulitzer, un grand journaliste qui se trouve être l'inventeur du prestigieux prix Pulitzer, elle ne semblait pas réellement songer à la création à cette période. Sept ans plus tard, après un séjour dans un hôpital psychiatrique, elle s'ennuie ferme et décide alors de vendre des jus de fruits frais et prend une maison sur le bord de la route à Palm Beach. Et, pour dissimuler et cacher les tâches d'agrumes sur ses vêtements, elle a l'idée de s'en confectionner avec des imprimés fruités et des couleurs pétillantes. Le WWD explique qu'elle avait déclaré être «allée au Five and Dime (grand magasin aux Etats-Unis qui vend des assortiments au même prix) acheter un peu de tissu, il a fallu aller voir la couturière et elle l'a fait». Ses tenues rencontrent très vite un vif succès auprès de sa clientèle, qu'elle délaisse rapidement les jus de fruits pour les vêtements. Mais, son véritable tremplin, c' est lorsque Jackie Kennedy, alors first Lady et véritable icône de la mode, est photographiée pour Life Magazine en 1962 avec l'une de ses robes. «Jackie portait l'une de mes robes (elle se connaissaient puisqu'elles avaient fréquenté le même collège) fabriquée à partir d'un tissu de rideau de cuisine, et les gens sont devenus fous ! Alors je me suis lancée dans la mode.» Un coup de projecteur qui lui permet de vendre ses robes et créations dans les grands magasins américains.


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