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-Allemagne : Manifestation contre le nucléaire Plus de 200 000 Allemands ont manifesté, hier, dans les grandes villes du pays pour réclamer la fermeture des centrales nucléaires, rapportent les médias citant les organisateurs. Selon l'un des organisateurs, l'association Ausgestrahlt, quelque 250 000 personnes avaient défilé dans quatre grandes villes d'Allemagne pour réclamer la fin immédiate de l'exploitation des 17 réacteurs nucléaires du pays. «Ce sont les plus grandes manifestations contre le nucléaire en Allemagne à  ce jour», s'est réjoui le collectif des organisateurs dans un communiqué commun. La chancelière allemande, Angela Merkel, avait annoncé, peu après la catastrophe de Fukushima (Japon), la fermeture temporaire des réacteurs les plus anciens et un audit de trois mois sur tout le parc nucléaire allemand.   (APS) -USA : Décès de Geraldine Ferraro, première candidate à  la vice-présidence      Geraldine Ferraro, la première femme à  avoir été candidate à  la vice-présidence des Etats-Unis, en 1984, est décédée à  l'âge de 75 ans, après avoir lutté pendant des années contre un cancer, a annoncé samedi sa famille. Geraldine Ferraro avait été désignée comme colistière par le candidat démocrate à  la présidence Walter Mondale. Mais le président républicain sortant, Ronald Reagan, avait remporté haut la main le scrutin. Geraldine Ferraro avait «l'étoffe d'une dirigeante», a indiqué sa famille dans un communiqué. Elle défendait «la justice et ceux qui n'ont pas droit à  la parole», a-t-elle ajouté. En mars 2008, elle avait dû quitter ses fonctions dans l'équipe de campagne d'Hillary Clinton, après avoir déclenché une polémique en affirmant que son rival pour l'investiture démocrate à  la présidentielle, Barack Obama, était favorisé par sa couleur de peau. Elle avait affirmé dans un journal californien que Mme Clinton était victime du «sexisme» des médias et aussi que «si Obama était un homme blanc, il ne serait pas là où il est maintenant (...) et s'il était une femme (quelle que soit sa race), il ne serait pas là où il est, il se trouve qu'il a beaucoup de chance d'être qui il est». Barack Obama avait jugé ces commentaires «absurdes» et «ridicules».

-Obama défend l'intervention en Libye pour rassurer les Américains Barack Obama s'est efforcé hier de rassurer ses compatriotes, inquiets des risques d'enlisement en Libye, affirmant que les frappes aériennes étaient en train de réussir et qu'il était hors de question d'engager à  nouveau des troupes dans un pays musulman. Accusé au Congrès d'avoir lancé son armée à  la légère dans une guerre coûteuse et sans stratégie de sortie, le président des Etats-Unis s'est voulu optimiste lors de son intervention hebdomadaire à  la radio et sur Internet, enregistrée avant même la chute de la ville stratégique d'Ajdabiya aux mains des rebelles hostiles à  Mouammar El Gueddafi. «Nous sommes en train de réussir notre mission. Nous avons anéanti les défenses anti-aériennes de la Libye. Les forces d'El Gueddafi ne progressent plus», a observé Barack Obama, une semaine après le déclenchement des frappes aériennes contre l'armée du dictateur libyen. Accusé d'avoir insuffisamment expliqué les buts de l'intervention au Congrès et à  l'opinion publique, M. Obama doit intervenir en direct à  la télévision, demain soir, pour une allocution prononcée depuis l'université de la Défense nationale à  Washington.