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Maroc : manifestation pro-monarchie - Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées, hier, dimanche, devant le siège d'un journal à Casablanca, en lançant des invectives l'accusant de soutenir le Mouvement du 20 Février, qui revendique des réformes politiques dans le royaume, a indiqué le directeur du quotidien. «Ce matin, une cinquantaine de personnes visiblement soutenues par les autorités locales de Casablanca se sont regroupées devant notre siège et ont tenu des propos très hostiles au journal et à moi-même.Il s'agit de ceux qu'on appelle ici les ''baltajias'' utilisés par les autorités locales contre le Mouvement du 20 février. Ils nous ont traités notamment de traîtres et ont brûlé des exemplaires du journal.»
Mexique : six policiers et trois civils tués - Au moins neuf personnes, dont six policiers, ont été tuées dans des actes de violence enregistrés, hier, dimanche, dans le centre du Mexique, selon une source judiciaire mexicaine. Les six policiers ont été découverts calcinés dans la voiture à bord de laquelle ils patrouillaient dans la région de Zacatecas (630 km au nord-ouest de Mexico), a précisé le procureur de cette région. Selon la même source, la patrouille est tombée dans une embuscade tendue par un groupe armé. Leur véhicule aurait explosé et pris feu suite à l'affrontement entre les deux parties.
Paris : encore un suicide dans la police - Elle avait 22 ans et avait fêté son anniversaire la veille. Elle s'est suicidée avec son arme de service après avoir tué son petit ami. Hier matin, les corps de Maryline, employée de la police aux frontières d'Orly (Val de Marne) et de David, 26 ans, qui travaillait au centre de rétention administrative de Palaiseau (Essonne), ont été retrouvés sans vie à leur domicile de Bagneux (Hauts-de-Seine). Dans une lettre la jeune fille a expliqué qu'elle ne supportait pas que son petit ami la quitte. Trois policiers s'étaient déjà suicidés le 22 septembre.
Afrique du Sud : les meurtriers présumés du leader extrémiste devant le juge - Le procès de deux ouvriers agricoles noirs accusés du meurtre en 2010 du leader blanc extrémiste Eugène Terre'Blanche s'est ouvert ce matin, lundi. Les accusés ont plaidé non coupable à l'ouverture des débats. Une vingtaine de membres du Mouvement de résistance afrikaner (AWB), le groupuscule raciste fondé par Terre'Blanche, se sont rassemblés devant le tribunal en brandissant le drapeau de l'époque de l'apartheid. Très peu de Noirs avaient fait le déplacement. Des centaines de supporteurs de l'AWB s'étaient alors rassemblés, portant uniformes kaki et drapeaux frappés d'un symbole inspiré de la croix gammée hitlérienne. Ils avaient fait face devant le tribunal à une foule de Noirs également venus pour le procès.