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Mali : Dioncounda Traoré investi président - Le chef des députés maliens Dioncounda Traoré a été investi aujourd'hui président intérimaire au Mali, après le retrait des putschistes du 22 mars. M. Traoré a prêté serment lors d'une cérémonie au Centre international de conférence de Bamako. «Je jure devant Dieu et le peuple malien de préserver le régime républicain, de respecter et faire respecter la Constitution et l'intégrité du territoire du Mal», a lancé le nouveau chef de l'Etat, sur une estrade aux couleurs vert-jaune-rouge du drapeau malien. La première urgence des autorités de transition est de résoudre la crise dans le nord du pays, occupé par des rebelles touareg et des groupes islamistes armés.
Indonésie / Séisme : cinq morts de crises cardiaques - Cinq personnes sont mortes de crises cardiaques à la suite du puissant séisme survenu hier, mercredi, au large de l'île indonésienne de Sumatra, qui a provoqué une alerte au tsunami vite levée en l'absence de vagues significatives, ont indiqué des sources officielles. «Cinq personnes sont mortes de crises cardiaques. La plupart d'entre elles étaient âgées, à l'exception d'un homme de 39 ans », a indiqué un responsable de l'Agence des catastrophes naturelles d'Aceh (BPBA).
Maroc : 2 militaires américains tués dans un crash d'hélicoptère - Deux militaires américains ont été tués et deux blessés hier, mercredi, lors du crash de leur hélicoptère qui participait à des man'uvres conjointes maroco-américaines dans le sud du Maroc, a déclaré un porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis à Rabat. Un premier bilan de cet accident faisait état de trois militaires américains blessés. «Nous n'avons pas beaucoup de détails sur les circonstances de cet accident mais les investigations sont en cours », a ajouté le responsable américain.
Chine : la censure internet pour chasser les rumeurs - La Chine a fermé 42 sites internet depuis la mi-mars et effacé plus de 210.000 messages d'internautes afin de mettre fin aux rumeurs sur la Toile, selon un responsable cité par l'agence Chine nouvelle, en plein scandale politique autour de Bo Xilai. Les autorités chinoises ont intensifié leur censure du Net depuis le limogeage en mars de Bo, ancien chef du Parti communiste à Chongqing (centre-ouest) dont la disgrâce avait déclenché un flot de rumeurs sur l'internet, y compris de préparation de coup d'Etat. Jeudi dernier, deux jours après l'annonce que Bo avait été suspendu du Politburo et sa femme était soupçonnée du meurtre d'un associé britannique, les recherches par mots clés sur l'internet chinois, parmi lesquels «enquête», «lutte politique» et noms des protagonistes de cette saga, étaient toutes bloquées.