Algérie

les députés tranchent pour l'interdiction de son importation La fripe, c'est fini !



les députés tranchent pour l'interdiction de son importation                                    La fripe, c'est fini !
Cette mesure est justifiée, selon l'argumentaire des députés, par le souci de protéger la production nationale dans la branche du textile, actuellement en plein marasme.
L'Assemblée populaire nationale (APN) a réintroduit, hier, l'interdiction de l'importation de la friperie, à la faveur du vote du projet de loi de finances pour 2012 qui s'est fait à la majorité. Il faut dire que la plupart des députés ont approuvé cette interdiction de l'importation de la friperie sur proposition du gouvernement à travers l'article 71 bis 3. Pour justifier l'introduction de cet amendement, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a expliqué à la presse que 'le gouvernement a introduit un amendement à la loi de finances 2012 pour interdire l'importation de la friperie en raison des difficultés pour contrôler cette marchandise sur le plan sanitaire, de même que l'importation de la friperie ne permet pas à l'industrie nationale de se développer'.
Dans le même ordre d'idées, Karim Djoudi a indiqué à la presse en marge de la séance plénière que 'le gouvernement a décidé d'octroyer des aides substantielles pour les entreprises de production nationale, qui est de l'ordre de 60 milliards de dinars'. 'Nous avons, aujourd'hui, besoin de créer de la valeur ajoutée et non pas à importer davantage', note le membre du gouvernement. Sollicité, en outre, à propos de l'amendement du gouvernement qui contredit la décision du Parlement à travers la LFC 2011 d'autoriser cette marchandise, le ministre des Finances précisera que quand bien même la proposition a émané du gouvernement, il n'en demeure pas moins que 'le Parlement est souverain'.
De son côté, la commission des finances a justifié cette démarche, dans son rapport final, notamment par le souci de la protection de la production nationale des textiles. La loi des finances pour 2012 a connu d'autres amendements substantiels. Il s'agit, à ce sujet, d'une modification des conditions de cession des logements socioparticipatifs (LSP). C'est ainsi que les députés ont amendé l'article 57 modifié réduisant la durée d'interdiction aux cinq premières années de l'acquisition. L'APN avait introduit, dans le cadre de loi de finances complémentaire 2011, une mesure autorisant la cessibilité de ce type de logements juste après leur acquisition. 'C'est une mesure destinée à lutter contre la spéculation immobilière', a expliqué à ce sujet M. Djoudi.
L'autre amendement concerne le thon blanc. C'est ainsi qu'il a été question pour l'APN d'amender l'article 56 bis pour réduire de 30% à 15% les tarifs douaniers appliqués à ces importations. 'C'est dans le but d'encourager les opérateurs qui importent le thon blanc comme matière première pour le transformer ensuite', explique M. Djoudi à ce propos, précisant que 'cette mesure permettra d'améliorer la compétitivité des transformateurs du thon blanc, soumis jusque-là aux mêmes tarifs douaniers appliqués pour l'importation des boîtes de thon'. L'autre nouveauté au sein de la loi des finances est l'institution d'un fonds national de lutte contre le cancer. Ce fonds sera alimenté à travers des ressources qui émaneront de trois taxes nouvellement introduites. Il s'agit, à ce propos, de l'augmentation de la taxe de 0,5% sur le chiffre d'affaires des opérateurs de téléphonie mobile à 1%, de l'institution d'une taxe de 0,5% sur le chiffre d'affaires des producteurs et importateurs des boissons gazeuses, et d'une hausse de 2 DA sur chaque boîte, sac ou paquet de cigarettes de la taxe sur le tabac qui passe ainsi de 9 DA à 11 DA.
Au sujet d'un amendement proposé en plénière pour l'augmentation des pensions de retraite, M. Djoudi a répondu que 'le gouvernement est très sensible à la nécessité d'augmenter le pouvoir d'achat des retraités, mais que les retraites obéissent aux régimes par répartition et sont gérées par la CNR, tandis que le budget de l'Etat n'intervient que pour les dépenses de solidarité nationale'.
Interrogé, en outre, au sortir de la plénière à propos du code des marchés publics, le ministre des Finances a expliqué qu''il y a une discussion aujourd'hui sur le code des marchés publics où il est question d'un projet d'amendement qui est actuellement au Conseil de gouvernement devant assurer plus de flexibilité dans la passation des marchés'.
Plus précis, le ministre indiquera que 'l'idée est de prendre en considération les contraintes exprimées par les différents secteurs qui souhaitent plus de flexibilité dans la commission nationale des marchés et de trouver ensuite des points de passage entre ceux qui veulent aller vite dans leurs marchés, et ceux qui sont tatillons dans le respect strict de la réglementation, à savoir les commissions des marchés'. Et de noter : 'La logique du gouvernement est d'être réactif à des situations et à des problèmes posés et non pas de rester rigide.'
À propos de la crise économique mondiale, le ministre expliquera que 'l'Algérie dispose d'éléments de solvabilité extérieure et intérieure mais devrait faire attention à ses dépenses de fonctionnement qui ont sensiblement augmenté'.
NADIA MELLAL
Cami 05-11-2011 10:26
nina 05-11-2011 09:52
nina 05-11-2011 09:47
toufik 05-11-2011 01:52
yiwen 05-11-2011 00:57
mimid 04-11-2011 23:07
mama 04-11-2011 19:37
mohamed - BLIDA 04-11-2011 17:40
dzliz 04-11-2011 13:16
green peace 04-11-2011 12:37


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