Algérie

Les délégués des syndicats de la Fonction publique se consultent Après une grève de trois jours dans le Sud


Les délégués des syndicats de la Fonction publique se consultent Après une grève de trois jours dans le Sud
Les travailleurs de l'éducation et de la santé des wilayas du Sud ont entamé, lundi, une grève de trois jours à l' appel du Syndicat national autonome des professeurs du secondaire et du technique (Snapest) mené par Meziane Meriane, du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), représenté par Lyès Merabet, et de l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef), présidé par Sadek Dziri, afin de réclamer la révision du système de calcul «des primes et indemnités».
Meziane Meriane a indiqué que la participation sur les trois journées de protestation avait été satisfaisante. Toutefois, il a constaté que les pouvoirs publics ne se sont pas manifestés. «Est-ce que les pouvoirs publics confondent absence du personnel et débrayage '», a-t-il ironisé, soulignant que cette grève avait pour vocation d'alerter les pouvoirs publics sur un abus qui perdure depuis 2008. «Il y a une injustice à réparer. Nous nous interrogeons sur le silence qui perdure aujourd'hui. Le gouvernement attend-il que nous menacions d'une grève illimitée pour répondre favorablement à notre doléance ' Beaucoup de questions restent en suspens», a-t-il dit.
Il a indiqué qu'une suite sera donnée au mouvement très prochainement et que pour le moment, les délégués de chaque syndicat se consultent afin d'élaborer la meilleure stratégie à même de faire aboutir leurs doléances. La revendication est commune à tous les fonctionnaires du Sud car le calcul des primes et indemnités spécifiques aux personnes travaillant dans ces régions s'est jusqu'a présent toujours effectué sur la base des anciens salaires. «Le décret d'application de la prime doit être calculée sur le salaire de base issu du statut particulier de 2008. Nous souhaitons que le Premier ministre se prononce dans les plus brefs délais sous peine de voir notre mouvement
se durcir».
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