Les délais de délivrance réduits considérablement

Des cartes grises en... trois heures Le service des cartes grises de la wilaya connaît actuellement une activité intense et ses guichets sont constamment sollicités pour le retrait de fiches de contrôle et de cartes grises. Cela renseigne sur un certain regain dans le marché des véhicules, mais le fait nouveau qui ne manque pas de donner satisfaction aux citoyens, ce sont les nouvelles dispositions mises désormais en application, facilitant grandement la délivrance des cartes grises des véhicules immatriculés dans la wilaya d’Oran. Les citoyens relèvent unanimement que les mesures prises par le chef de service de la réglementation générale de la wilaya permettent effectivement la facilitation des procédures de dépôt de dossiers et de retrait des cartes grises. Actuellement, les délais de traitement ne dépassent guère les quatre heures après le dépôt des dossiers alors que, dans le passé, les citoyens devaient attendre plus de deux jours pour se faire délivrer leurs cartes grises. Le responsable du service souligne même que l’objectif, pour les tous prochains jours, est d’arriver à réduire davantage le délai de traitement des dossiers en le ramenant à deux heures seulement. Pour rappel, le transfert du service de cartes grises de la daïra à la wilaya a été décidé par le wali dans le souci d’assurer, dans les meilleures conditions, la prise en charge des demandes des citoyens, l’exiguïté du siège de la daïra de la ville d’Oran étant alors invoquée dans la prise de cette décision. En effet, le wali trouvait «inconcevable que la structure, pouvant abriter le service des cartes grises, existe au siège de la wilaya et que les citoyens continuent de faire face à l’étroitesse des lieux au niveau de la daïra d’Oran». D’autres sources évoquaient, toutefois, d’autres causes ayant conduit à la prise de cette décision, à savoir «la recrudescence des vols de voitures dans la région d’Oran et la découverte de réseaux de falsification de cartes grises». Toujours est-il, force est de constater que la décision n’a pas été vaine et d’aucuns la saluent aujourd’hui.   A. Aïd