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Les déchets plastiques désormais exploitables



Les déchets plastiques désormais exploitables
L'innovation révolutionnaire du professeur Bouhlal consiste à développer un procédé de régénération des plastiques. Son brevet a été déposé aux Etats-Unis. Mais il aurait cédé 50% des droits d'exploitation à l'Algérie.Il s'appelle Saïd Bouhlal. Il est professeur, enseignant-chercheur à l'université de Sétif et est détenteur de dix brevets déposés aux Etats-Unis. Il vient de réaliser une découverte majeure en matière de développement durable et de recyclage du plastique. Hafid Aourag, directeur général de la recherche scientifique au ministère de l'Enseignement supérieur, annonçait il y a quelques jours ? avec beaucoup de mystère? la révélation d'une découverte algérienne capable de «sauver l'humanité et d'asseoir le développement durable».C'est chose faite. Le professeur Nourredine Yassa, directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) a annoncé et expliqué le procédé inventé par Saïd Bouhlal, sur les ondes de la Chaîne 3, hier. «L'innovation révolutionnaire du professeur Bouhlal consiste à développer un procédé de régénération des plastiques» annonçait-il. Explications : «Ce procédé innovant permet de développer un mécanisme réactionnel, moyennant des mécanismes réactionnels innovants et l'addition d'agents chimique pour revenir au produit initial qui peut être utilisé pour la production du même type de polymère ou la fabrication des autres polymères.Le deuxième volet de cette innovation, concerne certains polymères qui ne sont pas réticulables. Le professeur Bouhlal a développé un procédé chimique de transformation de ces polymères qui permet des applications plus large et plus diverses.» Cette découverte permet de proposer des solutions pour l'exploitation de milliards de tonnes de déchets de plastique. «95% des déchets en plastique sont brûlés, enfouis ou encore jeté à la mer. Cela a un très mauvais impact sur l'environnement. Le professeur Bouhbal propose de régénérer ce plastique» ajoute-t-il encore.Un brevet exploité aux états-UnisPour le directeur général du CDER, les chercheurs algériens ont un grand potentiel mais ne sont pas forcément connectés au monde économique. Il pointe du doigt un problème de confiance. C'est l'une des raisons pour laquelle le professeur Bouhlal a déposé ses brevets aux Etats-Unis, où il a trouvé un écosystème favorable à l'exploitation de ses recherches. Parmi ses 10 brevets déposés aux Etats-Unis, six ont été gracieusement cédés à l'Algérie. «Nous avons de grands scientifiques, il manque une passerelle pour exploiter leurs recherches», avoue-t-il encore.Le professeur Bouhlal aurait cédé 50% des droits d'exploitation du procédé de régénération des plastiques à l'Algérie. Il sera exploité prochainement dans la plus grande déchèterie d'Inde. Un Salon de l'innovation ouvre ses portes aujourd'hui même et se tiendra jusqu'au 21 mai au Palais des expositions, Pins Maritimes (Safex) à Alger. Plus de 500 produits issus de la recherche y seront exposés, dont celle du professeur Bouhlal.


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