Algérie

Les décharges sauvages ternissent l'image de la ville



Les décharges sauvages ternissent l'image de la ville
Quel que soit l'endroit où l'on passe, des tas de décombres, d'ordures, de ferrailles et autres objets hétéroclites, jetés çà et là par des citoyens indélicats ternissent l'image de la ville.Tout le long des berges de l'oued Boumerzoug, sur la route reliant le quartier de Chaab Erssas à Sissaoui, des montagnes de détritus jonchent les deux berges. De l'autre côté de la ville, au fin fond du quartier populaire de Oued El Had et jusqu'au pont qui donne accès à la cité El Gammas, c'est le même spectacle désolant et la même odeur insupportable où se mêlent les détritus jamais ramassés et les eaux d'égouts qui se déversent dans l'oued.La commune est tout de suite pointée du doigt dans ces cas-là et l'assemblée communale ne pourra pas indéfiniment ignorer une modernisation de sa flotte de ramassage des ordures.Cette même municipalité n'a plus l'exclusivité d'ailleurs du ramassage des ordures puisqu'elle est aidée en cela par l'Entreprise publique pluridisciplinaire et des travaux de Constantine (EPCPTC). Il faut aussi souligner l'absence de civisme de certains constantinois qui prennent la route la plus courte pour se débarrasser de leurs détritus malgré le durcissement de la loi relative à la protection de l'environnement qui interdit le dépôt des déchets solides sur la voie publique.Des décharges sauvages se créent ainsi au gré des besoins d'une certaine frange de la population qui vient y jeter des gravats, de vieux meubles, des appareils électroménagers, des détritus etc. Des décharges spécialisées ou intermédiaires comme celle prévue au treizième kilomètre, devaient voir le jour mais leur création a toujours été reportée.Il n'existe en effet qu'une seule décharge spécialisée pour toute la wilaya de Constantine, celle de Bougharb à El Haria. Par conséquent, les bordures des routes constantinoises sont aujourd'hui des décharges à ciel ouvert, et la route menant à El Khroub, à El Meridj, Aïn S'mara ou encore Ali Mendjeli au niveau des UV 17, 18 et 20 pour ne citer que ces endroits, en sont la parfaite illustration.




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