Algérie

Les déboires via Internet


Plusieurs secteurs affichent des retards considérables sur les dernières innovations technologiques, en dépit de plus d'une décennie d'aisance financière.Les services bancaires et de la Poste sont encore loin des normes pour assurer la vulgarisation de l'e-paiement et de l'e-commerce en toute sécurité pour les consommateurs, et les différents services bancaires, faute d'un réseau hautement sécurisé. En terme de performance, les réseaux surexploités tombent souvent en panne, notamment à la poste durant les périodes de grande affluence de la clientèle, bien obligée de prendre son mal en patience. Nous payons un service piètrement rendu par Algérie Télécom. Les consommateurs se plaignent, mais les réseaux ont la peau dure pour évoluer à la mesure d'une réelle amélioration des services. Pourtant, ils encaissent à l'avance un dû, qui est loin d'être donné comparativement à ses aspects qualitatifs. Pour Algérie Télécom, il y a encore beaucoup de chemins à faire pour assurer sa mise à niveau
Les pannes successives et récurrentes d'Internet sont un des exemples flagrants de la mauvaise qualité de la prestation de service des fournisseurs d'accès à cette technologie.
L'Algérie occupait la dernière place en 2016 avec 2 Mgps en matière de vitesse de connexion, loin derrière un pays comme le Kenya qui dispose de 5,9 Mgps. Les opérateurs des services de réseau de diffusion de contenu n'ont jamais tenus leurs engagements à fournir aux consommateurs des centaines de mégabits par seconde (Mbps), pour disposer d'une bien meilleure connectivité à haut débit, et très haut débit. Les réseaux souvent en panne donnent du fil à retordre aux banquiers qui voient leur réseau ne pas répondre le moment voulu, ou à la Poste, obligeant les clients à abuser de leurs capacités de patience. Le gouvernement évoque avec satisfaction le développement de l'économie numérique, ce qui n'est en réalité qu'une mise à niveau des équipements adéquats des TIC.
Un ministre délégué auprès du ministère des Finances chargé de l'économie numérique a été mis en orbite pour accélérer l'essor de l'économie numérique, mais les retards ne font que s'accumuler pour sortir du marasme ce projet, certes gigantesque, mais essentiel, pour un pays qui, pour diverses raisons, à besoin d'avoir un droit de regard sur les mouvements des capitaux, afin de freiner les combines de toutes sortes à l'origine du siphonage de nos réserves de change. Il n'est de secret pour personne qu'avec des plates-formes de paiement interconnectées en permanence, la mobilité de l'argent sera plus transparente. Les TIC sont un creuset pour booster la croissance.
La part au PIB des TIC n'affiche que 2,9%, alors que cette contre-performance pourrait être multipliée par 3 surtout avec le développement qui est une réalité de l'e-commerce en Algérie. L'e-commerce qui fait de plus en plus d'émules, et ses possibilités d'extension sont énormes. Donc, recourir aux financements extérieurs lorsqu'il existe de fortes potentialités de croissance est souvent souhaitable, pour ne pas dire vital pour les entreprises. Le monde capitaliste ne fonctionne qu'avec les crédits. La Bourse d'Alger est toute indiquée pour ouvrir les portes à d'éventuels actionnaires. La culture de l'argent sommeillant dans l'improductivité semble malheureusement chez-nous avoir de beaux jours devant elle.
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