Algérie

Les déboires d'un étudiant dans une université en Jordanie



Les déboires d'un étudiant dans une université en Jordanie
Etudiant en génie des procédés pharmaceutiques en master 2 à l'université Constantine 3, Salah-Eddine Ghellab a passé avec succès le concours pour une formation post-graduée à l'étranger, avec une bourse financée par l'Etat algérien par le biais du ministère de l'Enseignement supérieur au titre de l'année 2013-2014.Après les démarches effectuées par sa faculté auprès de certains laboratoires bien ciblés par rapport à leur axe de recherche qui cadrent parfaitement avec son profil de formation, une lettre d'acceptation fut reçue de la part du laboratoire mixte CNRS-Aix Marseille-Ecole centrale Marseille, établie le 28/3/2013 à Marseille et dont nous détenons une copie. Mais la joie de Salah-Eddine ne durera pas longtemps. «En prenant contact avec les services du ministère le 20 mai 2013 pour me renseigner sur la situation de mon fils, quelle fut ma surprise de savoir qu'il a été orienté vers la Jordanie au lieu de la France, sans qu'il soit informé ou contacté à temps pour au moins déposer un recours contre ce choix délibéré», nous dira son père Abdelfetah Ghelab.«Mon fils a obtenu une attestation d'accueil de l'université Aix Mareille avec une thèse qui correspond à son profil, alors pourquoi veut-on lui imposer la Jordanie; comment ces gens décident-ils de l'avenir de nos jeunes '», s'interroge notre interlocuteur, qui déplore que toutes ses lettres de réclamation adressées aux ministres de l'Enseignement supérieur (Harraoubia puis Mebarki) sont restées sans suite. «Ayant appris la clôture des inscriptions dans les universités de Chine le 30 avril dernier, mon fils a accepté de rejoindre la Jordanie, avec une autre étudiante le 19 octobre dernier», nous dira le père.Une fois sur place, leur surprise sera encore plus grande. Ils s'attendaient vraiment à tout sauf d'apprendre que leur spécialité n'est pas enseignée en Jordanie. «L'administration du ministère a profité de l'ignorance de mon fils en lui remettant l'attestation du premier départ pour un doctorat en génie des procédés pharmaceutiques, mais devant ses réticences, on lui fera savoir qu'en cas de refus, il aura à rembourser tous les frais de la bourse, y compris ceux relatifs aux inscriptions», notre le père de Salah-Eddine. Ce dernier ajoutera : «L'autre point le plus important est la lettre du chef de département de l'université jordanienne adressée à nos responsables reconnaissant que la spécialité de génie des procédés est plus proche de la chimie industrielle sue de la chimie imposée à mon fils.»Pour le jeune Salah-Eddine, obligé aussi de suivre des cours d'anglais, la situation devient de plus en plus difficile avec la révision à la baisse de sa bourse, passée de 2200 euros à 1800 euros par trimestre, selon son père. Ce qui ne suffit même pas pour couvrir le loyer (400 euros par mois) et les frais de transport et de nourriture. Son père lance un ultime appel aux responsables du ministère de l'Enseignement supérieur pour rétablir son fils dans ses droits et de le protéger contre les représailles d'une certaine administration.




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