La bureaucratie et la manière de faire de l'administration locale empêchent les jeunes d'Aïn Lagradj, chef-lieu de commune située à plus de 80 km nord de Sétif, à prendre possession du stade communal, dont l'aménagement est bloqué par de faux problèmes.En plus des désagréments occasionnés à la masse juvénile privée de son espace de prédilection, l'entreprise désignée pour l'aménagement de la structure est le moins que l'on puisse dire «malmenée» par les «sorties» du maître d'ouvrage, en l'occurrence la commune d'Ain Lagradj, embourbé dans la paperasse et les conflits inutiles. Ainsi, le 8 octobre 2018, l'entrepreneur est appelé à entamer les travaux d'une durée de 60 jours.
Le lendemain, il est «invité» à renvoyer l'entame des travaux à une date ultérieure. Aux motifs que le terrain est occupé par deux autres entreprises. Deux ans après, la commune, et sans prendre en considération les préjudices causés à l'entreprise, lui transmet un autre ordre de service pour l'installation du chantier.
Avant le lancement d'une opération en rade depuis 24 mois, l'entrepreneur demande l'actualisation des prix. Au lieu de répondre à la requête de son partenaire, la commune lui donne 48 heures pour l'installation du chantier. Une semaine après, elle procède à la résiliation unilatérale du contrat. Mieux encore, la commune implique le chef de la daïra oubliant que l'entreprise en question n'avait aucune relation contractuelle avec la daïra. «Au lieu de régler le problème à l'amiable, la commune persiste et signe.
Elle va jusqu'à induire en erreur la nouvelle cheffe de daïra ne disposant pas de tous les éléments du dossier. Pour mettre un terme aux dépassements et aux abus du P/APC ne ménageant aucun effort pour casser une entreprise de catégorie 7, je demande l'intervention de Mr le wali et l'ouverture d'une enquête», nous confie Djamel Ch., un opérateur n'étant pas, faut-il le rappeler, un cas isolé.
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Posté Le : 03/01/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel Beniaiche
Source : www.elwatan.com