Algérie

Les cuisiniers restaurateurs de l'entreprise Horesen grève illimitée



Les cuisiniers restaurateurs de l'entreprise Horesen grève illimitée
Les cuisiniers restaurateurs de l'entreprise d'hébergement et restauration Hores, une filiale du groupe Sider, sont en grève générale et illimitée depuis déjà plus d'une dizaine de jours, a-t-on constaté sur place.Au terme d'un ultimatum de préavis de grève de huit jours déposé au niveau de leur direction, ils ont déclenché, le 14 septembre dernier, leur mouvement qui se poursuit toujours. Ils sont près d'une quarantaine à revendiquer l'amélioration des conditions socioprofessionnelles, notamment une révision salariale. Située au sein du complexe ArcelorMittal d'El Hadjar, cette entreprise n'assure plus la restauration des sidérurgistes depuis plus d'une semaine. Selon les grévistes, «il a été exigé, dans notre plateforme de revendications, une augmentation salariale immédiate de 30%, l'instauration de la prime de rendement collective (PRC) et le départ sans condition préalable d'un travailleur retraité de 70 ans, recruté en tant que consultant avant de gravir les échelons pour occuper le poste de président du conseil d'administration (PCA) de Hores».A cet effet, le secrétaire général de la section syndicale de l'entreprise, Hacène Zoghbi, a adressé une correspondance aux autorités nationales et locales pour dénoncer leur situation socioprofessionnelle précaire et tenter d'attirer l'attention sur les insuffisances caractérisant leur entreprise et ses gestionnaires. A savoir que depuis plusieurs années, cette entreprise n'a jamais bénéficié d'un investissement dont les infrastructures sont totalement dégradées tout autant que la situation des travailleurs.«Si nous étions violents et procédions au blocage des ateliers en brûlant des pneus, comme cela a été le cas des travailleurs de la sous-traitance à ArcelorMittal Algérie, notre voix aurait été entendue. On n'accorde pas d'importance aux travailleurs responsables et calmes tels que nous pour prendre en charge leurs revendications socioprofessionnelles. Malheureusement, c'est le langage de la violence qui est entendu dans notre pays», a tenu à faire savoir, non sans peine, l'un des travailleurs de l'entreprise Hores.




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