Algérie

Les crues de l’oued Mekerra occasionnent des dégâts dans plusieurs communes


Des dizaines de sinistrés près de Sidi Bel-Abbès Après 48 heures d’intempéries, plusieurs dégâts matériels ont été relevés par les éléments de la Protection civile et de la gendarmerie nationale, des suites des crues de l’oued Mekerra. C’était le cas aux cités des 50 logements, 100 logements et 193 logements ainsi qu’à la rue Moulay-Mohamed dans la commune de Sidi Khaled, relevant de la daïra de Sidi Lahcène, ainsi qu’au douar «Maison blanche» dans la commune de Boukhanifis dont l’accès via la RN7 a été complètement coupé. Aucun véhicule ne pouvait ni y accéder ni en sortir. Les 32 millimètres de pluies ont suffi donc pour provoquer la crue, dans la nuit de samedi à dimanche, de l’oued Mekerra qui prend source à Ras El-Ma et El-Ghour (Tlemcen). Les inondations qui s’en sont suivies ont causé des dégâts matériels très importants et une centaine de familles se sont retrouvées sinistrées. Celles-ci ont passé la nuit dehors, au moment où l’ensemble des unités d’intervention de la Protection civile et de la gendarmerie nationale étaient mobilisées et essayaient d’évacuer les eaux qui submergeaient les foyers des citoyens. Ces fortes chutes de pluies n’ont pas épargné la localité de M’cid relevant de la daïra de Sfisef. Celle-là a été touchée par les inondations provoquées par la crue de l’oued Melghigh et pas moins de 15 familles ont pu être évacuées à temps par les éléments de la Protection civile. A quelques kilomètres de ladite commune, trois ponts situés à Boudjebha El-Bordj ont été complètement submergés par les eaux, ce qui a rendu la circulation des véhicules impossible. Le sud de la wilaya a été également touché par les inondations. Ainsi, la route de wilaya n°62 reliant la commune de Bir El-H’mam à El-Khaitar (dans la wilaya d’El-Bayadh) a été aussi coupée et, à Marhoum, une dizaine de maisons ont été évacuées. Dans la capitale de la Mekerra, la maternité a échappé à un drame certain. Les câbles électriques ont été touchés par les eaux de pluies, ce qui a provoqué un départ de feu dans une chambre. L’extinction de l’incendie devait nécessiter l’intervention des éléments de la Protection civile qui étaient sur les lieux quelque temps après avoir été alertés. Au tunnel situé au quartier Ben Hamouda, où semble-t-il il n’y a pas d’avaloirs, c’est carrément un lac de boue qui s’est formé. Le tunnel devenait ainsi inaccessible et une grande partie du quartier Sidi Djilali a connu le même problème, comme c’était aussi le cas à la cité des 400 logements où l’on ne distinguait plus les ruelles et les trottoirs engloutis sous les eaux. Le rond-point Dubaï, situé à la sortie nord de la ville, a, lui aussi, connu le même sort et un scénario identique a été observé au quartier Boumlik. «Il faut quand même dire merci à dame Nature qui a mis à nu bien des imperfections que les élus n’ont pu régler à temps», dira un citoyen, déçu de vivre continuellement ce genre de cauchemar… S. Derraz
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