Algérie

Les croustillantes anecdotes de Megharia



Venant d'un poids lourd du football national dont il a été, derechef, un de ses plus illustres ambassadeurs à l'étranger, ces anecdotes valent de l'or ! Présent sur le plateau de l'émission Bel'mekchouf, diffusée chaque jeudi en prime-time sur El Heddaf TV, Fodhil Megharia en a révélé trois, pour le moins, croustillantes.La première d'entre elles concerne un contact direct qu'il avait eu avec le défunt Kasdi Merbah qui a voulu le convaincre de quitter l'ASO Chlef pour la JET."Kasdi Merbah m'a contacté et m'a proposé de rejoindre le Jumbo-Jet. Cela m'a beaucoup ravi, mais par fidélité pour mon club formateur, je n'ai pas quitté Chlef", révélera Megharia comme pour certifier que, depuis longtemps déjà, politique rime avec football en Algérie.D'autant plus que le contact direct entre la JET et l'ancien défenseur international n'a pas été noué par un membre du staff technique de l'époque composé de la paire Zywotko-Khalef, encore moins par le président du club, le regretté Boussaâd Benkaci, mais plutôt par un homme fort du régime qui était le patron de la puissante sécurité militaire des années 1980, Kasdi Merbah, connu aussi pour avoir été le parrain protecteur de l'équipe tizi-ouzéenne !Toujours en corrélation avec des personnalités politiques qui ont écrit l'histoire, mais à un plus haut degré, Megharia a confié avoir été un proche voisin de l'emblématique président de l'OLP, le Palestinien Yasser Arafat."Durant ma présence au Club Africain, j'avais comme voisin à Tunis Yasser Arafat. De par la proximité de nos habitations respectives, nous nous sommes rapprochés tout naturellement pour devenir de véritables amis. Et lorsque sa femme l'avait rejoint, mon épouse allait fréquemment chez elle, car elles s'étaient, elles aussi, liées d'amitié", relatait l'ancien arrière central international dont la dernière anecdote relève plus de l'aveu pour soulager sa conscience que de la révélation."Oui, j'ai déjà participé à un match combiné. Mais ce n'était pas pour de l'argent. Je me rappelle que l'USM El-Harrach avait besoin du point du nul pour se maintenir parmi l'élite. Nous leur en avons fait cadeau. Nous avions marqué les premiers avant de les laisser égaliser. Mais c'était juste pour ne pas voir l'USMH rétrograder, pas pour une contrepartie financière", avouera Fodhil Megharia.Rachid BELARBI




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