Algérie

Les critiques du SG du syndicat des magistrats



Djamel Aïdouni a bousculé et les membres du Conseil national et les sections syndicales du Syndicat national des magistrats (SNM). A l'occasion de la réunion du Conseil national du SNM, hier à l'hôtel des magistrats à Alger, le SG du syndicat a reproché aux premiers de ne pas s'impliquer à fond dans leur mission d'élus syndicaux et aux seconds de ne pas rendre compte à la direction du SNM ni de leurs activités ni encore moins des préoccupations des magistrats.

 Malaise et léthargie au sein du SNM malgré l'élection, depuis quelques mois seulement (en janvier dernier), d'un nouveau Conseil. Le premier responsable du SNM a adressé des critiques à l'encontre de ceux qui «occupent des sièges seulement pour la forme», a t-il dit.

 Aïdouni rappelle que son syndicat n'a pas les moyens d'assurer des prises en charge totale de ses membres lors de leur déplacement pour réunion, et c'est à eux de faire l'effort. «Chacun doit comprendre que le SNM vit des cotisations de ses adhérents», a-t-il asséné avant de révéler que même des membres du Conseil ne payent pas encore leurs cotisations. La rencontre entre membres du Conseil national devait être consacrée à l'élaboration d'une stratégie visant à redéfinir les tâches dont doivent s'acquitter les syndicalistes pour le prochain trimestre de l'année.

 Le redéploiement des structures syndicales de base a été également à l'ordre du jour de cette réunion. Autre point figurant à l'ordre du jour, l'adhésion du SNM aux organisations africaine et internationale des magistrats.

 Aïdouni, dans un point de presse, a évoqué le volet de la formation des magistrats et les stages de formation dont ils doivent bénéficier et qui demeurent une des préoccupations du SNM pour assurer une bonne justice dans toutes ses spécialités.

Le SG du SNM s'est ensuite arrêté sur les projets des grands chantiers qui attendent la justice pour le quinquennat 2010-2014, portant notamment sur la construction et la rénovation de structures relevant du secteur (tribunaux, tribunaux administratifs, cours, Conseil d'Etat, Conseil supérieur de la magistrature…).

Il relèvera dans le même sillage la question de la ressource humaine et des besoins en magistrats. Ils sont, dit-il, «4000 magistrats assurant actuellement le fonctionnement des tribunaux, des cours et Cour suprême». Le besoin, Djamel Aïdouni l'estime à 6000 magistrats.




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