Algérie

Les critiques de Ouyahia Le commerce intra-africain en débat au 18e sommet de l'UA


Les critiques de Ouyahia Le commerce intra-africain en débat au 18e sommet de l'UA
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a indiqué dimanche soir à Addis- Abeba (Ethiopie) que le commerce intra-africain était un facteur stratégique pour la réalisation de la complémentarité régionale et continentale. Dans son intervention lors des travaux du 18e sommet de l'Union africaine (UA), consacré au commerce intra-africain, Ahmed Ouyahia qui représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika à ces travaux, a précisé qu'en dépit de l'accroissement des échanges commerciaux en Afrique au cours de la dernière décennie, les échanges intra-africains ne représentent que 10% du volume global de ces échanges en raison notamment du manque d'infrastructures dans les pays africains qui entrave l'investissement, la production et la concurrence. Les travaux du 18ème sommet ont pour thème principal «la définition d'une stratégie de promotion et de développement du commerce intra africain» qui ne représente que 10% des échanges commerciaux du continent à comparer avec 47% d'échanges entre les pays d'Asie et 70% entre ceux de l'Union européenne. Une stratégie présentée dimanche en plénière du 18e sommet prévoit que l'ensemble des Communautés économiques régionales africaines se transforment à l'échéance 2017 en Zone de libre échange économique africaine. Dans ce cadre, Ahmed Ouyahia a estimé que «les plans d'action prévus au niveau de l'UA et du NEPAD en vue d'accélérer la mise en place de réseaux régionaux de transport et de communication constituent un défi majeur pour la réalisation des objectifs communs de développement du commerce intra-africain», affirmant qu' «outre son engagement en faveur de l'action commune dans le cadre du NEPAD, l'Algérie 'uvre aussi pour le développement des échanges commerciaux entre les pays africains». Dans cet ordre d'idée, il fait savoir que l'Algérie avait achevé la réalisation du tronçon algérien de la Transsaharienne qui s'étend sur 2000 km et travaillait actuellement avec le Mali et le Niger pour la finalisation de leurs tronçons respectifs.
Il fait part de l'avancement du projet de route reliant les villes algérienne de Tindouf et mauritanienne de Choum et assure que la coopération frontalière que «nous développons avec nos voisins du Sahel nous encourage à renforcer les échanges entre les pays de la région», citant la foire annuelle de l'Assihar à Tamanrasset comme une «plateforme d'échanges solide pour les habitants des régions frontalières». Selon lui, les 25 accords commerciaux bilatéraux conclus par l'Algérie avec des pays africains «ouvrent la voie à des échanges prometteurs», voulant pour preuve les négociations en cours avec l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Ces négociations, a-t-il considéré, traduisent, «la volonté de l'Algérie de renforcer ses relations économiques et commerciales avec les pays africains» Concernant les efforts de l'Algérie en direction de l'espace maghrébin, le Premier ministre a affirmé que l'Algérie n'avait «ménagé aucun effort pour réaliser la complémentarité maghrébine», précisant qu'elle poursuivait le développement de ses infrastructures de base, à l'instar de l'autoroute Est-Ouest, et la modernisation de son réseau ferroviaire en attendant de le relier aux réseaux ferroviaires marocain et tunisien.
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a indiqué dimanche soir à Addis- Abeba (Ethiopie) que le commerce intra-africain était un facteur stratégique pour la réalisation de la complémentarité régionale et continentale. Dans son intervention lors des travaux du 18e sommet de l'Union africaine (UA), consacré au commerce intra-africain, Ahmed Ouyahia qui représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika à ces travaux, a précisé qu'en dépit de l'accroissement des échanges commerciaux en Afrique au cours de la dernière décennie, les échanges intra-africains ne représentent que 10% du volume global de ces échanges en raison notamment du manque d'infrastructures dans les pays africains qui entrave l'investissement, la production et la concurrence. Les travaux du 18ème sommet ont pour thème principal «la définition d'une stratégie de promotion et de développement du commerce intra africain» qui ne représente que 10% des échanges commerciaux du continent à comparer avec 47% d'échanges entre les pays d'Asie et 70% entre ceux de l'Union européenne. Une stratégie présentée dimanche en plénière du 18e sommet prévoit que l'ensemble des Communautés économiques régionales africaines se transforment à l'échéance 2017 en Zone de libre échange économique africaine. Dans ce cadre, Ahmed Ouyahia a estimé que «les plans d'action prévus au niveau de l'UA et du NEPAD en vue d'accélérer la mise en place de réseaux régionaux de transport et de communication constituent un défi majeur pour la réalisation des objectifs communs de développement du commerce intra-africain», affirmant qu' «outre son engagement en faveur de l'action commune dans le cadre du NEPAD, l'Algérie 'uvre aussi pour le développement des échanges commerciaux entre les pays africains». Dans cet ordre d'idée, il fait savoir que l'Algérie avait achevé la réalisation du tronçon algérien de la Transsaharienne qui s'étend sur 2000 km et travaillait actuellement avec le Mali et le Niger pour la finalisation de leurs tronçons respectifs.
Il fait part de l'avancement du projet de route reliant les villes algérienne de Tindouf et mauritanienne de Choum et assure que la coopération frontalière que «nous développons avec nos voisins du Sahel nous encourage à renforcer les échanges entre les pays de la région», citant la foire annuelle de l'Assihar à Tamanrasset comme une «plateforme d'échanges solide pour les habitants des régions frontalières». Selon lui, les 25 accords commerciaux bilatéraux conclus par l'Algérie avec des pays africains «ouvrent la voie à des échanges prometteurs», voulant pour preuve les négociations en cours avec l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Ces négociations, a-t-il considéré, traduisent, «la volonté de l'Algérie de renforcer ses relations économiques et commerciales avec les pays africains» Concernant les efforts de l'Algérie en direction de l'espace maghrébin, le Premier ministre a affirmé que l'Algérie n'avait «ménagé aucun effort pour réaliser la complémentarité maghrébine», précisant qu'elle poursuivait le développement de ses infrastructures de base, à l'instar de l'autoroute Est-Ouest, et la modernisation de son réseau ferroviaire en attendant de le relier aux réseaux ferroviaires marocain et tunisien.
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