Algérie

Les coûts des dégradations en baisse



Les coûts des dégradations sur l'environnement ont baissé, en l'espace de 5 ans, de un milliard de dollars. La raison ' Le plan d'actions engagé dans le cadre de la stratégie nationale de l'environnement, a fait savoir, hier, à Alger, Mme Boudejema, directrice générale au ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, lors d'un colloque à l'occasion du premier Salon Pollutec. « Nous avons enregistré un gain de l'ordre de 250 millions de dollars/an ». dit-elle en annonçant le lancement, il y a deux mois, d'une étude sur l'impact monétaire sur l'état de l'environnement. Cette baisse est due notamment, « à l'introduction de la fiscalité écologique qui oblige les pollueurs à honorer plusieurs taxes, sur les activités polluantes et dangereuses, les déchets polluants de l'air, les huiles usées... ». « Les pollueurs prennent de plus en plus conscience des dangers que leurs activités peuvent causer à l'environnement et agissent en conséquence », indique-t-elle en soulignant que la stratégie nationale a valu à l'Algérie la quatrième place dans le monde au plan de la performance environnementale, la première dans le monde arabe et la deuxième en Afrique. Par ailleurs, Gérard Lahaye, responsable développement Algérie au l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques), fait part d'un projet, au cours de 2012, en partenariat avec le ministère de l'Energie et des Mines, pour le transfert de savoir-faire, la formation et l'amélioration de la réglementation dans l'environnement. L'Ineris projette aussi de créer une filiale en Algérie en association avec un partenaire algérien qui détiendra, précise-t-il, 51% des actions.


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