Les cours du pétrole s'affichaient en baisse vendredi en Asie tout en se maintenant au-dessus des 90 dollars le baril, les difficultés de la zone euro et la perspective d'une sortie de la Grèce de l'union monétaire continuant de peser sur les marchés. Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juillet perdait 25 cents, à 90,41 dollars US, dans les échanges matinaux. Le baril de Brent de la mer du Nord à même échéance abandonnait 27 cents à 106,28 USD. "Les prix du pétrole continuent à décliner à mesure que le climat marcoéconomique se détériore, sanctionnant le manque de mesures concrètes de la part des dirigeants européens pour régler la question grecque", indique une note de Barclays. Le scénario d'une sortie d'Athènes gagne du terrain depuis plusieurs semaines alors que la Grèce ne parvient pas à s'extraire de la crise malgré une cure d'austérité sans précédent imposée par ses partenaires européens en échange d'une perfusion financière. L'eurogroupe assure vouloir garder la Grèce en son sein mais commence malgré tout à réfléchir aux mesures à prendre si une sortie devenait inéluctable. Réunis jeudi soir à Bruxelles, les dirigeants de l'Union européenne ont réaffirmé leur soutien à l'adhésion de la Grèce à l'euro aussi longtemps qu'Athènes maintiendra ses engagements de réformes structurelles. Mais ils ont aussi envoyé aux marchés un message de division, le président français François Hollande s'opposant notamment à la chancelière allemande Angela Merkel sur la question des euro-obligations. Les marchés sont suspendus au nouveau scrutin législatif prévu en Grèce le 17 juin, redoutant une nouvelle poussée des partis anti-austérité qui pourrait précipiter une sortie du pays de l'Union monétaire. Ils sont également tributaires des résultats des pourparlers entre les grandes puissances et l'Iran qui ont clôturé jeudi deux jours de négociations tendues sur le programme nucléaire iranien avec pour seul résultat tangible un nouveau rendez-vous les 18-19 juin à Moscou. L'Iran et les pays du groupe 5+1 (les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies : Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne) avaient repris leurs négociations mercredi à Bagdad plus d'un mois après celles d'Istanbul, pour tenter de jeter les bases d'un processus de négociations destiné à résoudre la crise. Les parties ont fait état de "désaccords importants" sur le fond du dossier alors que l'effet des embargos américains et européens devrait se faire sentir de façon de plus en plus pregnante en terme d'offre. Jeudi, le baril de "light sweet crude" (WTI) avait avancé de 76 cents, à 90,66 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), rebondissant après avoir atteint mercredi un plus bas depuis le 21 octobre. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord avait fini à 106,55 dollars sur l'IntercontinentalExchange (ICE), en hausse de 99 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Les cours du pétrole s'affichaient en baisse vendredi en Asie tout en se maintenant au-dessus des 90 dollars le baril, les difficultés de la zone euro et la perspective d'une sortie de la Grèce de l'union monétaire continuant de peser sur les marchés. Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juillet perdait 25 cents, à 90,41 dollars US, dans les échanges matinaux. Le baril de Brent de la mer du Nord à même échéance abandonnait 27 cents à 106,28 USD. "Les prix du pétrole continuent à décliner à mesure que le climat marcoéconomique se détériore, sanctionnant le manque de mesures concrètes de la part des dirigeants européens pour régler la question grecque", indique une note de Barclays. Le scénario d'une sortie d'Athènes gagne du terrain depuis plusieurs semaines alors que la Grèce ne parvient pas à s'extraire de la crise malgré une cure d'austérité sans précédent imposée par ses partenaires européens en échange d'une perfusion financière. L'eurogroupe assure vouloir garder la Grèce en son sein mais commence malgré tout à réfléchir aux mesures à prendre si une sortie devenait inéluctable. Réunis jeudi soir à Bruxelles, les dirigeants de l'Union européenne ont réaffirmé leur soutien à l'adhésion de la Grèce à l'euro aussi longtemps qu'Athènes maintiendra ses engagements de réformes structurelles. Mais ils ont aussi envoyé aux marchés un message de division, le président français François Hollande s'opposant notamment à la chancelière allemande Angela Merkel sur la question des euro-obligations. Les marchés sont suspendus au nouveau scrutin législatif prévu en Grèce le 17 juin, redoutant une nouvelle poussée des partis anti-austérité qui pourrait précipiter une sortie du pays de l'Union monétaire. Ils sont également tributaires des résultats des pourparlers entre les grandes puissances et l'Iran qui ont clôturé jeudi deux jours de négociations tendues sur le programme nucléaire iranien avec pour seul résultat tangible un nouveau rendez-vous les 18-19 juin à Moscou. L'Iran et les pays du groupe 5+1 (les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies : Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne) avaient repris leurs négociations mercredi à Bagdad plus d'un mois après celles d'Istanbul, pour tenter de jeter les bases d'un processus de négociations destiné à résoudre la crise. Les parties ont fait état de "désaccords importants" sur le fond du dossier alors que l'effet des embargos américains et européens devrait se faire sentir de façon de plus en plus pregnante en terme d'offre. Jeudi, le baril de "light sweet crude" (WTI) avait avancé de 76 cents, à 90,66 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), rebondissant après avoir atteint mercredi un plus bas depuis le 21 octobre. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord avait fini à 106,55 dollars sur l'IntercontinentalExchange (ICE), en hausse de 99 cents par rapport à la clôture de mercredi.
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Posté Le : 26/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : APS
Source : www.lemidi-dz.com